Bonjour Sve@r,
Merci aux uns et aux autres. L'attention avec laquelle sont rédigées vos réponses est toujours sensible, et c'est toujours un plaisir que de philosopher sur ce forum!
[Pour ceux qui seraient choqués par le verbe à l'infinitif, demandez-vous ce que sont les mathématiques
] Bref, si vous trouvez que ça vous dépasse, vous pouvez vous en passer et vous servir du 0 sans poser de question...
les problèmes métaphysiques n'intéressent pas la plupart des gens... alors pourquoi la nature de 0 pourrait-elle être plus importante que la votre !
Sur ceux, vivez en paix , avec les math. et vous-mêmes...
Non! Quelle horreur! (d'arrêter de réfléchir parce-que ce n'est pas absolument nécessaire, j'entend
) ^^ Ainsi que je l'ai précisé dès le premier message de cette discussion, je sais que cela n'a probablement pas d'importance pour la copie de bac ou pour calculer une concentration en chimie
Notre but, à Charles et à moi-même, est de profiter de ce qu'un point du chapitre sur les nombres complexes nous laisse un tout petit peu entrevoir ce problème, pour nous rendre compte de ce qu'il y a des questions à se poser, et ainsi de suite
Le raisonnement donné par Florélianne est très intéressant mais il me semble qu'il pose certains problèmes.
Laissons de côté les cas les plus difficiles, 0, et l'ensemble des complexes, pour le moment.
Mais prenons cet exemple: si je ne sais travailler que dans

, et que je souhaite effectuer la division de 3 par 2, je me rends compte que je ne peux pas. Alors, je décide de découper chaque entier en un certain nombre fini de parts égales. Ici, je décide de découper les entiers en (au moins) deux parties égales, car je me rends compte que c'est suffisant pour pouvoir ensuite faire deux "tas" avec ces parties qui soient égaux l'un à l'autre. Et je décide, comme je compte déjà en base 10, pour pouvoir conserver la même écriture que d'habitude, que je découperai plutôt mes entiers en un nombre multiple de 10 de parts. Et j'écris le résulat de mon calcul ainsi: 1,5. J'ai créé

(ce n'est pas internationnal, mais tant-pis).
Si j'ai écrit ces lignes, ce n'est pas pour faire du remplissage, mais pour arriver à ceci: 1,5 a été créé dans le but qu'on puisse diviser 3 par 2. C'est le nombre résultat de ce calcul. Ainsi, il semble qu'il est dans la nature de ce nombre que quand il sera multiplié par 2 il redonnera le 3 de

d'où nous sommes partis! Ce serait paradoxal si, en le multipliant par 2, nous disions trouver "le 3 de

", et ne pas pouvoir retrouver le 3 de

!
Or, historiquement, c'est bien un peu ainsi que les ensembles se sont formés
Alors, on peut renier toute cette histoire, dire que les hommes se sont trompés, que d'avoir créé

n'a jamais permis de résoudre l'équation

, 7, élément de

parce-que, dès lors qu'on utilise x de

, quoiqu'on lui fasse subir, il ne donnera jamais un élément d'un autre ensemble que celui auquel il appartient, il ne donnera au mieux qu'un élément de l'ensemble auquel il appartient ayant des propriétés proches de certains éléments de

Mais, franchement, dans l'état actuel des choses, je ne suis pas convaincu
Voilà donc pourquoi l'application
dans l'absolu du raisonnement de Florélianne me pose problème.
Ce qui ne signifie pas qu'il soit faux dans le cas qui nous préoccupe dans cette conversation.
Mais, s'il s'avère qu'il est faux dans certains cas et vrai dans d'autres, alors nous devrions être en mesure de déterminer qu'ont en commun les situations dans lesquelles il est vraie, et qu'ont en commun les situations dans lesquelles il est faux (ou, plutôt, "qu'est-ce qui fait que
"), et, ainsi, pouvoir revenir mieux armés à notre problème initial