yos a écrit:La première est négative, pas la seconde (l'ensemble R-Q étant aussi respectable que Q, il n'y a rien de négatif à dire qu'un élément lui appartient).
yos a écrit: Tout cela pour dire que le côté "négatif" d'une affirmation n'a pas de sens mathématique
yos a écrit:Dans l'autre message tu parlais de minoreret je vois pas qu'on puisse minorer par un truc indépendant de q (mais là je me trompe peut-être).
En tout cas ce n'est pas du tout la question qui est posée. L'ouverture que tu proposes est artificielle et repose sur ta culture qui dépasse de loin la question posée.
yos a écrit:Mets-toi à la place d'un élève de prépa par exemple à qui cette question est posée. Qu'il soit moyen ou excellent, il fera un raisonnement par l'absurde! Mais qu'il soit moyen ou excellent, il n'ira pas inventer la théorie de l'approximation diophantienne. A ce tarif là toute méthode est fermée.
Nightmare a écrit:Au contraire d'ailleurs, en général supposer l'existence de quelque chose offre beaucoup plus de possibilité que d'essayer de montrer directement que la chose est inexistente.
Nightmare a écrit:Il me semble que Wiles a démontré Fermat par l'absurde, et je crois que sa démonstration est tout sauf "close" à la vue des outils découverts et employés pour la construire.
Nightmare a écrit:Je ne sais pas ce que tu appelles "branches théoriques non contradictoires" ou même "preuves non contradictoires" comme tu as pu l'employer précédemment, mais je crois que tu fais une très mauvaise utilisation de ce mot.
Nightmare a écrit:Pour ce qui est de "dégager des conclusions d'une preuve", tu oublies l'objectif principale d'une preuve, c'est de prouver... On ne dégage pas des conclusions d'une preuve, on en dégage de ce que la preuve prouve.
Nightmare a écrit:Par contre une preuve en elle-même peut des fois s'élargir à d'autres résultats que la propriété qu'elle prouve, mais que ce soit par l'absurde ou par une preuve directe, si ces résultats doivent apparaitre ils apparaitront.
Nightmare a écrit:Mais maintenant on prend la preuve directe par le théorème de l'application ouverte (une application analytique ouverte et propre est surjective) elle n'apporte rien non plus.
On prend la preuve par l'absurde utilisant le théorème de Rouché, elle permet en plus de démontrer le théorème fondamental, de localiser les racines du polynômes dans certains cas, une preuve donc forte intéressante.
Un polynôme est analytique, propre et ouvert (trivial) donc surjectif (théorème). Le caractère ouvert du polynôme assure que l'image deest ouverte. A coup de points d'accumulations et de Bolzano-Weierstrass, on en arrive à montrer que l'image est aussi fermée et par connexité on en déduit que l'image est
tout entier. Par surjectivité, le zéro est là
Avec.
On apar exemple. D'après le théorème de Rouché, P et
ont le même nombre de zéro dans le disque de rayon
. Fini
Nightmare a écrit:On prend la preuve par l'absurde utilisant le théorème de Rouché, elle permet en plus de démontrer le théorème fondamental, de localiser les racines du polynômes dans certains cas, une preuve donc forte intéressante.
Nightmare a écrit:Preuve par Rouché :
Avec
On adès que
par exemple. D'après le théorème de Rouché, P et
ont le même nombre de zéro dans le disque de rayon
. Fini
une preuve par l'absurde est "close" par rapport à une preuve non contradictoire. Es-tu d'accord sur ce fait ?
yos a écrit:Ben justement, je suis pas convaincu.
Soit la suite Un définie paret
.
1} Montrer que Un est (strictement) négative
2} Montrer que Un est (strictement) décroissante
3} En déduire que Un tend vers -oo
Nightmare a écrit:Ton raisonnement pour la 3) est bon mais il y a quand même des lignes à écrire, le blabla doit se transformer, au final on a autant de ligne à écrire en écrivant un raisonnement direct ou en écrivant un raisonnement par l'absurde qui consiste juste à utiliser la continuité de la fonction. Qui plus est la méthode du point fixe donne les points attractifs et répulsif, que ta méthode ne donne pas !
On considère deux entiers positifs a,b tels que ab+1 divise a²+b² . Il faut montrer que dans ce cas le quotientest forcément un carré parfait.
http://forums.futura-sciences.com/mathematiques-superieur/305858-une-question-darithmetique-difficile.html
On fixe un entier k tel quen'est pas vide.
Maintenant, on suppose que k n'est pas un carré parfait.
Soitminimum pour la somme a+b.
Quitte à échanger A et B, on peut supposer(B n'est pas nul car k n'est pas carré).
On regarde l'équation en x suivante :
c'est-à-dire x² -kB.x + B²-k = 0
On sait que A est une solution, donc il en existe une seconde qui s'écrit.
On démontre alors queest un entier, qui ne peut pas être nul, ne peut pas être négatif, et ne peut pas être positif ! Absurde.
[Le Viète Jumping consiste à passer de A à...]
On fixe un entier k tel quen'est pas vide.
Soit: aucune hypothèse ni sur k, ni sur (A,B) !
Quitte à échanger A et B, on peut supposer.
- Si B=0 alors A²=k et c'est terminé.
- Si B>0 alors on regarde l'équation en x suivante :
c'est-à-dire x² -kB.x + B²-k = 0
On sait que A est une solution, donc il en existe une seconde qui s'écrit.
On démontre alors queest un entier naturel tel que
. On applique l'hypothèse de récurrence à (x,B), remplaçant le couple (A,B).
Imod a écrit:Lemme :
Soitune racine de
avec
l'écriture en base
d'un entier naturel
alors
.
Or pour tout indice,
et
donc :
Mais d'autre part :
Doncsoit
: contradiction .
Imod
Jean-Jack a écrit:le lemme suivant peut aider :
Toute racine complexe de f a soit une partie réelle négative, soit un module plus petit que (1 + rac(4b-3))/2
C'est un peu comme si un informaticien disait : >
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