yos a écrit:Montrer que

.
(je n'ai pas écrit "

" car je n'aime pas être négatif)
ok, les deux phrases sont évidemment aussi négatives l'une que l'autre.
Doit-on "faire croire" qu'il faut partir d'une égalité

pour en déduire des trucs dont on ne sait pas s'ils sont faux ou vrais ? (car on se place dans un système contradictoire d'entrée de jeu)
Je préfère largement étudier la différence :
}{q\ln3})
Là, je pense au fait que

est pair et

impair avec p,q > 0 :

, donc
 \neq \ln 1 = 0)
, donc

pour tout rationnel

.
Je sais que vous allez dire que c'est exactement pareil que la preuve par l'absurde (que j'ai remis à l'envers, horreur !)... Mais en fait, ce n'est pas pareil, car après la seconde méthode, on peut aller naturellement un poil plus loin en cherchant un minorant de
|)
(et trouver par exemple
)
). On peut le faire car on sait que cela à un sens, nous ne sommes pas dans un système contradictoire.
Et cela me paraît difficile dans la première méthode (par l'absurde)...
Un peu comme dans
http://maths-forum.com/showpost.php?p=531732&postcount=187 , je pense qu'une preuve d'un certain résultat peut avoir un impact sur la question qui vient ensuite. Un raisonnement par l'absurde est "clos" et ne donne rien de plus que le résultat attendu. C'est déjà pas mal, ok (si le résultat attendu est un bon "résumé"), mais à quoi servira ce résultat plus tard ? Sera-t-il alors suffisant ? En tout cas, il sera inutile d'aller chercher du rab dans sa preuve (par l'absurde) pour être plus précis et avoir un complément d'information.
De ce point de vue, une preuve non contradictoire est "ouverte", elle pourra peut-être aider à répondre à la question suivante, on pourra piocher dedans pour tirer un fait qui ne nous avait pas paru a priori important, etc.
Bref, je veux dire que tout ça s'inscrit dans une stratégie "globale", pas du tout "ponctuelle". Retarder les situations contradictoires, c'est augmenter les possibilités de réinvestissement.