yos a écrit:Encore heureux. Sans le tiers exclus tu ne peux faire aucune mathématique.
Heu, là tu exagères un peu... mais, bon, là n'est pas le problème.
yos a écrit:Mais il faudrait que tu nous dises si c'est pour des raisons religieuses, ou bien pédagogiques.
Pédagogiques oui, mais aussi parfois plus personnelles : j'ai l'impression de mieux comprendre avec une preuve qui va dans le même sens que l'énoncé.
Des fois, j'ai eu des idées suite des "retournements" de preuves par l'absurde.
yos a écrit:Il y a quelques décennies, on abordait le raisonnement par l'absurde en même temps que les autres démonstrations, notamment en géométrie, et ça passait assez bien. Aujourd'hui on fait ça au lycée et les élèves tirent des gueules jusque par terre (pas les meilleurs) en voyant ce genre de raisonnement. Il est certain que c'est très formateur pour l'esprit de penser ainsi.
Je suis d'accord que c'est un raisonnement important. D'ailleurs, cela ne me dérange pas du tout de faire un raisonnement par l'absurde
dans un premier temps : face à un problème, on essayer au brouillon de trouver un chemin (ça, c'est le plus difficile, et ébaucher un raisonnement par l'absurde peut être efficace) et ensuite on essayer de rendre présentable lors de la rédaction, en dégageant les idées directrices, etc.
yos a écrit:Quant à la distinction entre " par contraposée" et "par l'absurde", c'est du domaine du psychologique. Pour moi il n'y en a pas.
ok, c'est ton avis.
yos a écrit:La négation est dans la nature : les irrationnels sont définis comment? Comme des réels n'appartenant pas à Q. Et c'est pas pour rien qu'une preuve d'irrationnalité se fait le plus souvent par l'absurde.
Pour prouver que (x+1)/(x-1) ne prend pas la valeur 1, on raisonne par l'absurde (à moins d'être maso et d'étudier la fonction : si c'est ça que tu appelles "une preuve directe en dit plus"...).
Lorsque

, il me semble que

: c'est assez usuel, mais bon, tu peux voir ça comme absurde...
En fait, le problème que tu soulèves ici, dans ces deux exemples, c'est l'utilisation des symboles

et

dans les preuves par l'absurde, et celle des symboles

et

dans les preuves "directes". Je ne vois pas d'autres différences ici, et pour moi, ces différences n'ont pas lieu d'être en réalité. Si ?
J'ai lu sur internet qu'un raisonnement par l'absurde était utile pour démontrer que 1 n'est pas solution de X^2+X+1 = 0... Bon là, je trouve que cela complique tout.
D'un autre coté, de si petits exemples (qui se font de tête, dans un sens ou dans un autre) sont un peu stériles. Il faut prendre des exemples plus conséquents...
yos a écrit:J'ai rien contre les preuves d'Arnaudiès. Celles que tu proposes en remplacement sont parfois lourdes.
Cela m'étonne car, pour écrire ces preuves, je n'ai fait qu'extraire certaines lignes des preuves d'Arnaudiès, justement pour montrer qu'il en écrivait de trop dans les exemples 1 et (surtout) 3.
Dans l'exemple 2, au niveau rédaction, la seule différence se situe à la fin des preuves : > ou > . C'est dommage de ne pas voir le coté algorithmique de la démo, et de tout remettre en absurde.