chombier a écrit:A mon avis un tel exemple n'existe pas.
Il faudrait prouver que tous les contre exemple sont moches, c'est à dire que si la suite u tend vers l et que l n'est pas dans ]a ; b], alors f tends vers a quand x tend vers a par valeur supérieure, et que dans tous les cas en prolongeant f par continuité en a, on fait apparaître un point fixe.
Je vais essayer quand j'aurais un peu de temps
BiancoAngelo a écrit:En fait, si justement j'ai parlé de ça, c'est parce que comme je te l'expliquais au début du fil, j'avais dit à une élève que la continuité était nécessaire, car j'en étais "convaincu". Mais elle m'a dit que son prof (je suis prof au particulier) ne le précisait pas...
Donc j'ai réfléchi et je me suis dit que effectivement, si on la coupait grossièrement en morceaux, on n'arrivait plus à obtenir la convergence (sans point fixe, ça devient difficile). Alors sur le coup (je ne voulais pas passer trop de temps), je n'ai pas sorti d'exemple où ça ne fonctionnait pas, et je ne voulais pas parler d'une histoire de bord je pense (je cherchais à "couper" dans l'intervalle).
Ce que tu montres est effectivement l'exemple type, et c'est très juste de ta part (je le répète). Simplement, c'est frustrant de voir qu'on ne peut pas le dissocier du fait que ce soit un problème de bord.
Bon, en tout cas, quand ce n'est "vraiment pas continu", il paraît évident que ça va causer des problèmes... Et pourtant, ce n'est pas si trivial que ça que de trouver une fonction "pire que continue par morceaux" avec une suite qui converge et où, en plus, il n'y a pas de point fixe... et/ou ce ne soit pas une histoire de bord.
Je pointe là l'expression du théorème : il serait bien d'avoir un complément quand on nous le donne (dans la théorie) pour justifier si la continuité est une hypothèse ultra nécessaire, ou si ce n'est pas un peu de la poudre aux yeux...
chombier a écrit:Ah mais on ne parlait pas de la même chose. Que I soit fermé est nécessaire, et s'il ne l'est pas ça devient effectivement un problème de bord.
Si f n'est pas continue, c'est une autre histoire :
Dans la démonstration du théorème, on ne se sert de la continuité de f que pour déduire du fait que la suite u tend vers l que f(u_n) tend vers f(l).
On pourrait donc alléger les hypothèses : il suffit que f soit continue en l.
Et donc dans tout contre exemple, f ne sera pas continue en l.
Une version allégée du théorème serait donc :
Si hypothèse suivantes sont vérifiées :
- f est une fonction réelle définie sur un intervalle fermé I,
- f(I) est inclus dans I,
- u0 appartient à I et, n>=0, u_{n+1}=f(u_n)
- la suite u converge et a pour limite l,
- f est continue en l,
Alors l est un point fixe de f
chombier a écrit:Une discontinuité "plus nette" ?
Un dernier exemple pour la route :si
chombier a écrit:Bonjour à tous.
Je ne pense pas être le seul à m'abreuver de la prose de M. Costantini tant son site est riche et bien structuré.
Malgré tout, il reste certaines zones d'ombre, et en voici une qui se trouve dans ce poly : http://gilles.costantini.pagesperso-orange.fr/agreg_fichiers/recur.pdf
Le théorème 1.1 (ça commence bien) dit que si :
- f est une fonction réelle définie sur un intervalle I
-, i.e. I est stable par f
- la suiteest définie par son premier terme
et la relation de récurrence :
Et surtout :
- f est continue sur I
-
Alors, i.e. l est un point fixe de l
Deux petites questions :
Il n'est pas spécifié si I est borné, ni si l est réel ou appartient à la droite réelle achevée. Que se passe-t-il si?
Il n'est pas spéficié si I est fermé, Que se passe-t-il si?
paquito a écrit:Il est surtout précisé que f doit être contractante sur I!! tu peux prendresur [1; +oo[, la suite associée convergera vers 1 même si tu prend
; par contre, si tu prend
sur I=[2; +oo[ tu as bien
, mais f n'a pas de point fixe et toute suite associée diverge vers +oo.
zygomatique a écrit:très joli ....
mais à nouveau f(2) n'appartient pas à [0, 2[ ni même à [0, 2] et ce dernier intervalle ne vérifie pas la condition f(I) C I
à nouveau il faut revenir à des évidences ::
ce théorème ne dit que ce qu'il dit !!!!
sous réserve que trois conditions sont vérifiées alors on a la conclusion ....
maintenant on peut faire tout ce qu'on veut ....
ta fonction n'est pas continue mais il semble qu'on ai toujours une suite croissante .... et comme elle est majorée elle converge ....
et on en peut rien conclure d'autre ...
et à nouveau pour par exemple x > 1.5 alors f(x) = (2/3)(x + 1)
et que la solution de f(x) = x est 2 ...
donc qu'elle converge vers 2 ....
mathelot a écrit:un exemple
paquito a écrit:On a,qu'est ce que tu racontes??? Ce contre exemple montre que la continuité de f est nécessaire;fais attention aux informations que l'on te donnes; ça t'évitera de dire des conneries!!
PS:Ent signifie partie entière.
mais à nouveau f(2) n'appartient pas à [0, 2[ ni même à [0, 2] et ce dernier intervalle ne vérifie pas la condition f(I) C I
paquito a écrit:Ce n'est pas un exemple, c'est un contre exemple dans le cas où f n'est pas continue, ce qui veut dire que l'hypothèse de continuité est nécessaire!
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