leçons de PISA vue par des suisses,
tu racontes cela en France tu vas en prison ...
http://www.arle.ch/archives/ecolegenevoise/finlande.htm
Ben314 a écrit:Salut,
A mon sens, parmi tout les facteurs concernant l'évolution plus ou moins récente de ce que l'on enseigne à l'école en science, il y en a un dont on parle peu (pour ne pas dire pas du tout) et qui, je pense, a une certaine importance (mais ce n'est quand même qu'UN des facteurs) :
Le progrès fait que l'on vit dans une société utilisant des outils de plus en plus complexe dans à peu prés tout les domaine et dont de moins en moins de personnes comprennent le fonctionnement : les premières voitures, en 2h tu avait appris comment ça marchais et comment réparer toi même les pannes (heureusement vu la fréquence des pannes...)
Aujourd'hui, il est hors de porté de l'immense majorité de la population de comprendre comment fonctionne les "outils de tout les jours" : téléphone portable, un ordinateur, un g.p.s., etc...
Donc dans la "vie de tout les jours", le principe n'est pas de comprendre comment ces appareils fonctionnent, mais uniquement de savoir les utiliser : j'appuie sur ce bouton là et ça fait ça. Ce qu'il y a "derrière" le bouton, j'en sais rien (et je m'en tape...)
Alors, après, quand tu leur demande de comprendre les maths. ou de démontrer un résultat, ça ne m'étonne pas plus que de raison qu'une grande quantité d'élèves te regarde avec des yeux ronds en ne comprenant pas du tout ce que tu attend d'eux...
Je ne vois pas bien le rapport entre ce que tu raconte et mon post. (alors que je pense que toi tu en voie un vu que tu l'a cité...keofran a écrit:Je serais curieux de savoir combien de profs de maths de lycée sont capables d'expliquer le fonctionnement d'un téléphone portable, ordinateur, gps, etc. Ne serait-ce que citer les équations de Maxmell sans erreur.
Faire un lien avec les sciences observables n'est pas une mince affaire, car il faut de la culture scientifique, qu'on ne demande pas aux profs de maths. Et même s'ils avaient cette culture scientifique il faudrait la mettre à la portée des élèves, ce qui nécessite une autre pédagogie. Ont-ils le temps ?
La complexité des outils déplace la réflexion mais ne la fait pas disparaître. Des concepteurs de cartes mères ne savent pas comment fonctionne un microprocesseur, ils en connaissent les réactions et c'est suffisant. Ce qui n'empêche pas la réflexion dans la conception électronique. Elle est à un autre niveau.
Et finalement, qu'est-ce que la réflexion ? On l'oppose aux automatismes. Mais finalement c'est relatif à ses capacités. La réflexion m'apparaît plutôt comme une extension du champ d'application de ses automatismes. Mais ça reste une enfilade d'automatismes. Le bac de maths de 1948, donné à Cédric Villani ou Jean-Pierre Serre sera de la rigolade.
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