Au passage, je vois que mes accolades autour du 0 ne sont pas sorties dans mon premier exemple ; j'ai modifié mon post en conséquence.
Xavier63 a écrit:En topologie selon le livre que je lis , il est dit que :
1) l'image réciproque d'un ouvert par une application continue est ouverte
[...]
Ce qui me chiffonne c'est que l'on peut faire le même raisonnement et prouver que 1) et 2) sont faux !
Comme le dit GaBuZoMeu, c'est faux, mais revenons sur la définition "usuelle" de la continuité d'une fonction réelle : une fonction est continue si elle est continue en tout

et en

cela s'écrit :
-f(x_0)|<\varepsilon)
Or :
- et
|<\varepsilon\Leftrightarrow f(x)\in]f(x_0)-\varepsilon,f(x_0)+\varepsilon[)
Pour simplifier l'écriture, je note
-\varepsilon,f(x_0)+\varepsilon[)
Donc finalement, on a exprimé que
\subset I_\varepsilon)
,
donc que
)
L'image réciproque de l'ouvert centré en
)
contient un ouvert centré en

donc est un voisinage de

.
Appelons alors
)
et pour chacun des

, en considérant

suffisamment petit pour que
-\varepsilon_i,f(x_i)+\varepsilon_i[\subset I_\varepsilon)
on aboutit par le même raisonnement au fait que
)
contient un voisinage de chacun des

. Ainsi

est voisinage de chacun de ses points, par conséquent c'est un ouvert.
Ceci étant vrai pour tout

et pour tout

, on en déduit que l'image réciproque de tout ouvert borné est un ouvert. Comme les ouverts de

sont engendrés par les intervalles ouverts bornés, on arrive bien à la conclusion de la continuité de

basée sur l'ouverture de l'image réciproque de tout ouvert.
(Evidemment, pour simplifier, j'ai fait un peu l'impasse sur le cas où

n'est définie que sur une partie de

et sur le cas où

n'est pas surjective. Egalement, il faudrait montrer la réciproque, c-à-d si l'image réciproque de tout ouvert est un ouvert alors on a bien le "quel que soit epsilon etc.", mais ça c'est plus simple).
Il n'y a que 10 types de personne au monde : ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas.