Nightmare a écrit:Concernant l'agreg et le capes, je signale juste que la majorité des gens qui la passe ne viennent pas de prépa (puisque la majorité des gens qui viennent de prépa intègrent des écoles d'ingé et donc ne prépare pas à ces concours, sauf cas exceptionnels).
Sinon, il est effectivement préférable de faire une spé -> L3 plutôt qu'une sup -> L2 pour avoir un niveau plus solide (surtout que la plupart du programme de L2 est au programme de sup) mais si tu n'en peux plus de la prépa comme moi, ce n'est pas un drame de passer par la L2 directement, à condition de ne pas non plus relacher complètement le travail.
uztop a écrit:Simon, je ne pense pas que les gens qui ont fait une prépa soient si nombreux dans les concours d'enseignement. Il y a des formations beaucoup plus adaptées à la fac pour ça.
maître yoda a écrit:Les profs disent qu'il vaut mieuxfairela spé car c'est presque impossible d'avoir l'agrèg sans, mais bon c'est peut-être simplement des arguments pour faire rester les élèves...
Et les chercheurs sont-ils tous passés par la case math-spé? Là encore j'en doute un peu mais on ne sait jamais...
En revanche c'est la motivation qui n'est plus là...
maître yoda a écrit:Cependant, je souhaiterais savoir quelles portes je me ferme si je quitte la prépa. Mon but serait de faire des maths, par exemple dans l'enseignement ou la recherche
maître yoda a écrit:Est-ce que beaucoup d'étudiants sortant de la fac avec un master ou un doctorat sont ensuite en difficulté pour trouver du travail?
busard_des_roseaux a écrit:Il y a une porte qui se ferme pour la recherche mathématique, ce sont les ENS, et c'est la voie royale.
Le souçi (pour certains) , c'est de vouloir être professionnel en maths, disons
chercheur, en ayant décroché en physique depuis plus ou moins lontemps.
C'est ce qui m'est arrivé. Je pouvais passer en prépa (spé) en maths,
mais j'avais décroché en physique dès la classe de 1ère.
Ennuyeux. c'est ce que l'on devrait souligner aux jeunes qui aiment les maths:
surtout, continuer de travailler et de faire des efforts en physique,chimie,..
bah, vi. Beaucoup, je ne sais pas, mais certains,oui.
Sauf erreur, la fac donne une culture mais pas nécéssairement un métier.
C'était déja comme ça dans le temps ! Tu peux te retrouver à faire un Bac+5
en cohomologie algébrique (par exemple), à travailler dans des
hyper-espaces, des truc sioux quoi, mais sans boulot, si tu es chercheur ..au chomage.
L'idéal, c'est d'intégrer une ENS et de suivre ensuite des cours à la fac.
De plus, si tu es déja démotivé en sup, comment vas tu garder la volonté d'étudier pendant 5,6,7 ans en fac ? la fac c'est dûr moralement.
Dans la mienne, à un moment donné, ils avaient installé des baby-foots
dans le hall. Je voyais bien que certains étudiants jouaient tjrs
au baby-foot au lieu d'étudier à la bibliothèque.
C'est sûr qu'il faut garder une motivation personnelle forte
d'étudier. En fac, personne ne te reprochera de ne pas étudier.
maître yoda a écrit:En quoi la fac est difficile moralement? Dans mon cas je ne penses pas que ce soit pire que la prépa...
Après les profs disent toujours que la fac c'est beaucoup moins bien, que ceux qui y sont y sont parce qu'ils n'ont pas été pris ailleurs, que c'est la fac qui fait les étudiants et pas les étudiants qui font la fac, ...
SimonB a écrit: mais force est de constater que le cadre pour faire des maths, si c'est les maths qui te plaisent, y est meilleur.
uztop a écrit:En prépa, on fait certainement beaucoup plus de maths qu'à la fac, et c'est la raison pour laquelle j'ai adoré mes deux ans de prépa. Mais, sauf si on réussis à intégrer une ENS, on ne fait quasiment pas de maths en école d'ingé (sauf un peu de probas)
maître yoda a écrit:Mais tu ne le regrettes pas aujourd'hui?
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