Réflexion philosophie sartrienne.

Quand Socrate rencontre Shakespear: discussions littéraires, langues étrangères, histoire ou géographie.
MQuestion
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Réflexion philosophie sartrienne.

par MQuestion » 04 Nov 2012, 20:18

Si vous avez lu L'Existentialsime est un Humanisme,

quel est le principe de l'existentialisme?

quelles sont les caractéristiques de l'hmanisme citées?

(ce n'est pas pour que vous fassiez mon travail, c'est une ouverture culuturelle que j'aimerias bien faire.



mcar0nd
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par mcar0nd » 04 Nov 2012, 22:00

MQuestion a écrit:Si vous avez lu L'Existentialsime est un Humanisme,

quel est le principe de l'existentialisme?

quelles sont les caractéristiques de l'hmanisme citées?

(ce n'est pas pour que vous fassiez mon travail, c'est une ouverture culuturelle que j'aimerias bien faire.


Bonsoir,

Je n'ai pas lu ce livre.
Mais ce que je peux te dire c'est que l'existentialisme est un courant philosophique et littéraire selon lequel les individus créent le sens de leur vie par leur actions et leur courage. Selon ce courant philosophique, il n'y a pas de "prédestination". L'existentialisme considère donc chaque individu comme unique, maître de ses actes et donc de son destins mais aussi des valeurs qu'il souhaite adopter. ;)

Voilà, j'espère t'avoir aide un peu quand même. ;)

beagle
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par beagle » 05 Nov 2012, 21:41

C'est très beau, et aussi très prétentieux et vain.
Choisit-on ses déterminismes?
Chosit-on le hasard de la vie?
Ni l'un , ni l'autre, et ce qu'il reste (il y a un reste?) sera sartrien.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

beagle
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par beagle » 06 Nov 2012, 16:42

Sartre ou comment la philosophie aide à se tromper:
"Sartre : la passion de l'erreur
Le Point - Publié le 14/01/2000 à 17:39 - Modifié le 23/01/2007 à 17:39


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POURQUOI CETTE «UNE» ET DOUZE PAGES SUR LE PHÉNOMÈNE SARTRE , monarque découronné de la pensée française ? Faut-il tirer ce gisant des baumes de l'oubli ? Eh bien oui, tant s'impose l'exemplarité de ce destin, la démesure, le pathétique de l'erreur sartrienne ! Car ce Diogène-là aura - depuis la chaire, le livre, la scène, la presse et le tonneau du militant - séduit, endoctriné une ou deux générations perdues de l'exception française. Combien processionnèrent sur des sentiers fléchés « Chemins de la liberté » et qui suivirent le guide, en compagnons de route, sur ceux de la servitude ? Alors, oui, celui qui mérita, il y a vingt ans, les grandioses obsèques d'une passion française mérite, sinon le harcèlement pénitentiel, du moins la mémoire impitoyable dont il fut lui-même si prodigue.

IL FALLAIT BIEN DE L'AUDACE POUR RESSUSCITER UN ESSOR ET UNE DÉCHÉANCE QUI IMPRESSIONNÈRENT LA FRANCE , et bien au-delà. Pour faire tourner, comme notre ami BHL (1) s'y emploie, un siècle d'idées autour de Sartre, astre glauque de cette galaxie. Il fallait un goût effervescent de la légende intellectuelle pour que la plume s'échauffe au point de redonner couleur et chaleur à un débat devenu sépulcral. Mais sans doute l'auteur se sera- t-il excité de frotter ses propres péchés de jeunesse aux égarements du grand homme...

De même que Sartre imagina d'inventer autour de Flaubert dans « L'idiot de la famille » un nouveau genre biographique, BHL inaugure, avec la même fervente empathie, un second « Idiot de la famille ». Il accompagne partout le « Poulou » de l'enfance chez grand-papa Schweitzer (exorcisé) jusqu'au Nobel (refusé) en passant par Aron (anathématisé), jusqu'à Billancourt (sacralisé) ... Un crépitement, un bûcher d'idées expirantes et dont BHL remue les braises. Le résultat est là : hénaurme, édifiant !

NUL N'EST FONDÉ À INSTRUIRE LE PROCÈS POLITIQUE , fût-il posthume, d'un créateur, d'un artiste de la littérature ou de la philosophie. Mais Sartre n'est ni Balzac, ni Proust, ni Spinoza ou Husserl. Et serait-il resté le romancier, le philosophe, l'étincelant critique, qu'il serait aujourd'hui épargné, sinon par l'oubli, du moins par le rebut. L'écrivain de « La nausée », l'auteur de « Huis clos », le philosophe qui avançait d'un si bon pas pour fonder une idée neuve de la liberté se fût évité la disgrâce s'il n'avait de lui-même renié son élan premier, s'il n'avait agencé sa propre débâcle dans son ralliement au léninisme, puis au maoïsme, puis au terrorisme de la bande à Baader et jusqu'aux plaidoyers délirants du crime politique, du crime de classe...

Une déchéance dopée au corydrane, et qu'on eût en effet oubliée si, justement, le prophète de « l'engagement », après s'être engagé d'une plume imperceptible pendant l'Occupation, ne s'était ensuite jeté au service des grandes espérances dévoyées du communisme. Si, justement, ce doctrinaire de la « responsabilité » ne s'était installé, non dans la méditation du penseur, mais dans le prêche politique et, par son talent de Protée, dans le plein concert du siècle. C'est aujourd'hui le siècle qui lui tombe sur la tête. Et les victimes d'une idéologie funeste qui le dévisagent de leurs yeux éteints.

Le sartrisme a savamment détaillé la responsabilité des intellectuels dans l'aventure fasciste. Faudrait-il, pour le communisme, oublier la leçon ? Et ne pas voir que toute une génération, chez nous, demeure encore ankylosée par la posture marxiste, et la caution sartrienne. Dans l'enseignement, par exemple, les généraux ont tourné la page. Mais combien de caporaux exhibent la pitoyable coquetterie d'avoir eu « tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron... » ?

Sartre, pour son malheur (et le nôtre), en vient donc, par sa gloire vivante et son indignité posthume, à « incarner le désastre culturel français de l'après-guerre » (2). Issu, bien sûr, de la bourgeoisie et exécrant, bien sûr, la bourgeoisie, tout à la fois méprisant mais généreux, frénétique mais bénin, il domina de plusieurs coudées cette troupe, exclusivement française, d'intellectuels et d'artistes convaincus qu'il leur incombe d'endoctriner la vie publique.

Obnubilés par l'idée et les systèmes, ils ne voient plus rien de la réalité changeante du monde. Nos clercs, on le sait, trahirent avant guerre leur devoir de juste examen au profit de la droite plus ou moins extrême, puis, après guerre, de la gauche plus ou moins extrême. En vérité, l'extrême est leur viatique. Convaincus depuis le romantisme que le génie ne se déploie que dans la révolte, et le progrès humain dans la seule Révolution, ils pratiquent la défonce du moi et l'amour d'une certaine idée du peuple - où le peuple, d'ailleurs, ne se reconnaît pas.

Sartre, aveugle précoce, vieil OEdipe d'un siècle d'Atrides, finira par encenser Mao et adorer Castro. Il retombera, pour finir, dans la Bible comme on retombe en enfance. Quelle vie ! Une torche de la liberté noyée dans la grande erreur du siècle !

1. Bernard-Henri Lévy, « Le siècle de Sartre » (Grasset).
2. Jean-François Revel.
Claude Imbert"

Voilà ce qui arrive lorsque l'on s'affranchit d'où l'on vient , de ce que l'on est,
de la nature humaine,
lorsqu'on prétend ètre par soi.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

beagle
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par beagle » 06 Nov 2012, 16:48

maintenant, si c'est pour bosser du scolaire:
http://www.lekti-ecriture.com/contrefeux/l-humanisme-de-sartre.html
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

 

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