par beagle » 25 Oct 2010, 12:35
Il faut effectivement repérer ce qui fait la conscience dans les phrases d'Alain.
Quand la conscience n'est pas là, pourquoi n' y est-elle pas,...
quand la conscience est là, comment il décrit ce que fait cette conscience.
Le texte est confus car Alain prend ses exemples de conscience là où elle n'a absolument pas besoin d' ètre, d'où carrément des contradictions dans le texte,
la peur est vraiment l'exemple type d'une grosse erreur.
Ni les stimuli déclenchant la peur, ni les réactions physiologiques à la peur n'ont de rapport avec la conscience.D'où une bétise comme l'animal n'a pas peur, il fuit.
Donc un stimulus, un bruit par exemple va arriver et déclencher la fuite.
Non, c'est bruit , peur, fuite.
Et justement la peur n'a pas à ètre consciente, c'est justement sa force réactive, il n' y a pas place à la conscience dans le danger, la priorité est à l'action.
Ce cerveau animal , l'homme l'a gardé et c'est la raison des peurs étiquetées mouvements chez l'homme de la fin du texte.
C'est idem pour les émotions, passions, comme si le cerveau émotionnel était le cerveau de la conscience, ben non, donc les exemples d'Alain sont vraiment très mauvais.
ce qui change chez l'homme c'est la possibilité de rajouter une couche de conscience en interrelation avec les cerveaux primitifs de la peur , le cerveau des émotions qui existent déjà chez l'animal.
Ce qu'il définit sur la conscience (où elle est, ce qu'elle fait) est meilleur, bien que dit dans un langage ou là là...pourrait ètre plus clair aussi.Mais là cela ne semble pas faux au moins.c'est ce qu'il faut relever et expliquer.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.