Premier commentaire de philosophie.

Quand Socrate rencontre Shakespear: discussions littéraires, langues étrangères, histoire ou géographie.
just-me
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Premier commentaire de philosophie.

par just-me » 24 Oct 2010, 17:43

[CENTER]Bonjour à tous ,

Alors j'ai un commentaire de texte à faire pour la première fois en philosophie , et cette matière malheureusement me bloque... Le texte que je dois étudier est " la conscience " d'Alain :
[/CENTER]

[FONT=Times New Roman]>[/FONT]


* Dans un premier temps j'ai repéré le thème du texte qui est la conscience
* La problématique, ou du moins la question que ce pose l'auteur qui serait : " Est-ce que les animaux ont une conscience ? "


Ai-je juste pour l'instant ?

Que dois-je faire maintenant !? Et surtout par où commencer ?


[CENTER]Merci à ceux et celles qui auront la gentilesse de l'éclairer =)
[/CENTER]



Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 18:04

Bonjour ! =)

Je suis d'accord pour le thème que tu avances. En revanche, je suis plus circonspecte en ce qui concerne ta problématique.
Pour moi - et ce n'est que mon avis - Alain ne se demande pas si les animeaux ont une conscience ou pas ; tu peux d'ailleurs le voir à la ligne 3.
Je pense que dans cet extrait de texte il essaye plutôt de mettre en lumière la manière dont la conscience peut influer - ou pas - sur les actions des hommes. Encore à la ligne 3, il fait ainsi référence à ce que nous faisons sans en avoir conscience : les réflexes, ces actions que l'on fait sans hésitation et sans y penser. Il poursuit en parlant des actions habituelles, qui sont celles que l'on fait sans y penser mais qui ne sont pas nécessairement des réflexes comme faire ses lacets par exemple.
J'ai aussi l'impression qu'il compare notre vie à un somme duquel seule la conscience peut nous tirer. C'est-à-dire que notre vie quotidienne nous plongerait dans un certain ennui - dû à l'habitude - que la conscience pourrait nous éviter. Sans conscience, des sentiments comme ceux cités à la fin deviennent plats et sans intérêt.

Que penses-tu de tout ça ?

:)

just-me
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par just-me » 24 Oct 2010, 18:37

Tout d'abords, merci d'avoir répondu =)

Maintenant que tu me dis " Alain ne se demande pas si les animeaux ont une conscience ou pas ; tu peux d'ailleurs le voir à la ligne 3."
En effet à la ligne trois Alain le dit bien >
Remarque il dit bien " SUPPOSER" donc il n'en est pas vraiment sur...

Pour ce qui est du reste, je suis assea d'accords, les notions à utiliser serait aussi les reflexes, mais aussi ce qui est innés et ce qui est acquis, non ?

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 18:51

En citant la ligne 3 je veux dire qu'Alain donne son avis sur la question sans pour autant continuer à en parler dans la suite du texte. C'est pour cela que je me permets d'affirmer que ce n'est sans doute pas la bonne problématique à exploiter. :)

Je suis d'accord pour parler des actions innées. L'innéité d'actions comme la respiration est certaine et c'est exactement ce dont parle Alain ; il explique que lesdites actions innées ne dépendent pas de notre conscient.
En ce qui concerne nos acquis je ne suis pas sûre de voir où tu veux en venir. Les choses acquises sont par essence absentes à la naissance - ce qui est la définition même de l'innéité - et interviennent dans la vie par l'exercice (pense à notre exemple des lacets). Après, il est possible comme avec ce dernier exemple que l'on en arrive à faire mécaniquement certaines choses, mais sont-elles pour autant exécutées sans conscience ?

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:10

" Remarquez que ce qui se fait par l'homme sans hésitation, sans doute de soi, sans blâme de soi, est aussi sans conscience. Conscience suppose arrêt, scrupule, division ou conflit entre soi et soi. "

pour mes lacets, la réponse est oui,
c'est rarement un acte d'hésitation, de doute, de blame de moi, d'arrèt, scrupule, conflit entre moi et moi.
c'est le cas pour les actes nécessitant la mise en jeu de la mémoire procédurale.
elle est justement employée pour ne pas mettre en jeu la conscience, pour décharger fort heureusement la RAM, mémoire de travail.
Sinon ,le texte est très confus sur la peur par exemple, la différence de peur entre animal et homme, bof, la conscience la-dedans, mouais, cela rajoute une composante chez l'homme, mais bon ...
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

just-me
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par just-me » 24 Oct 2010, 19:14

Pour l'exemple de la ligne trois, je n'avais pas compris dans ce sens là ,) Maintenant c'est plus préci pour moi =) Et il est vrai que dans ce texte il est préférable de parler des actions innées que de nos acquis.
Pour la problématique que l'auteur s'est posé pour ce texte je ne vois plus trop ... Peut être voulait t-il différencier la notion de conscience chez l'homme et l'animal , en faisant une comparaison ?
J'avoue que je bloque beaucoup sur ce coup là =/


Merci Beagle pour ton intervention ,)

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:22

je crois que Rebelle a bien cerné la problématique,
sur la conscience que n'a pas l'animal,
sur la conscience que n'ont pas certaines actions-pensées humaines, ce qui les disqualifie aux yeux d'Alain:"De même celui qui suit la passion n'a point de passion. La colère, le désir, la peur, ne sont plus alors que des mouvements "

il ya des phrases sur ce qui définit la conscience.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:23

Il est vrai que le texte est un peu confus, et ce particulièrement à cause de la ponctuation qui à mon avis n'est pas tout à fait respectée ^^' Il faudrait vérifier.

Pour en revenir à la problématique, si j'avais à faire une étude de ce texte j'essayerais de l'axer autour de la notion de conscience et sur ce qu'elle signifie. Alain a l'air d'associer la conscience à une rupture avec ce qui est inné et de l'ordre du réflexe. L'exemple des animaux sert juste à montrer qu'ils n'ont pas de conscience parce qu'ils sont incapables de choisir de ne pas obéir à leurs instincts ou autres. C'est en quelque sorte ce qui nous différencie d'eux : nous pouvons tout à fait renoncer à telle ou telle action, et ce parce que nous sommes munis d'une conscience.

Il faudrait aussi travailler un peu sur ce qu'est la conscience. J'en vois au moins deux interprétations. La première serait la conscience immédiate : celle dont nous ne sommes plus munis lorsque nous dormons. La seconde conscience serait réfléchie, c'est-à-dire une conscience morale du type de celle qui nous dit "je ne devrais pas manger ça maintenant".
La conscience peut donc être le fait de savoir juger du bien ou du mal de nos actes et de leurs conséquences. Il est évident que les animaux sont dépourvus de ce sens. Enfin, au moins les animaux sauvages dans le sens où un animal domestique peut très bien avoir conscience qu'il n'a pas le droit de monter sur le canapé ou dormir dans le lit, et ce grâce à son éducation.

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:29

just-me a écrit:Pour la problématique que l'auteur s'est posé pour ce texte je ne vois plus trop ... Peut être voulait t-il différencier la notion de conscience chez l'homme et l'animal , en faisant une comparaison ?
J'avoue que je bloque beaucoup sur ce coup là =/

Je relis cet extrait :
"Il arrive que, dans les terreurs paniques, l'homme est emporté comme une chose. Sans hésitation, sans délibération, sans égard d'aucune sorte. Il ne sait plus alors ce qu'il fait. Mais observez les actions habituelles tant qu'elles ne rencontrent point d'obstacles, nous ne savons pas non plus ce que nous faisons."

N'y vois-tu pas une question posée sur la responsabilité ? Si j'étais prof de philosophie je donnerais ce texte à mes élèves accompagné d'un sujet du style : "L'hypothèse de l'inconscient fait-elle de l'Homme un irresponsable ?"
Intéressant non ?! Est-ce que l'Homme inconscient est responsable des actes commis dans cet état ? Qu'en est-il des animaux, si l'on considère qu'ils ne sont pas munis d'une conscience ?

Tout ceci pour dire qu'il y a plusieurs problématiques possibles ; le tout est d'avoir des éléments à donner dans ton développement.

just-me
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par just-me » 24 Oct 2010, 19:35

Ta problématique > Me semble exellente vis à vis de ce texte et surtout avec l'extraitq ue tu as cité juste avant =)

J'y vois un peu plus claire, je sais je suis lente mais moi et la philosophie... X)

Et donc pour le plan de mon commentaire , dois-je faire un plan tel que thèse-antithèse-synthèse ou alors un plan avec I ) , II ) , en parlant de chose différentes ?

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:40

hors texte d'Alain, je pense qu'il doit ètre possible de définir des degrés de conscience chez l'animal,
un chien a une conscience supérieure à celle du ver de terre.
Il manquera sans doute ce que permet le langage chez l'homme, le re-fléchi , la re-flexion, un re-tour de feedback.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:43

Je ne suis pas sûre que mon exemple de problématique soit le meilleur à utiliser ici parce qu'il ne concerne qu'une partie du texte et non sa totalité. En fait je le vois plutôt comme le titre de l'une des parties, ou au moins comme un aspect à évoquer dans le commentaire.

Pour ce qui est de ton plan dialectique pourquoi pas, mais attention. Il apparaît souvent comme étant le plus simple à mettre en place, il est très tentant de l'utiliser, mais il ne faut pas oublier l'essence même de la dialectique et notamment l'idée de progrès qui la caractérise.
Je veux dire par là que de la thèse et de sa contradiction - l'antithèse, qui doit marquer une cassure nette - doit naître une troisième idée, une synthèse, si ce n'est parfaite au moins meilleure que les deux premières idées. Vois l'art de la dialectique comme un échange qui aurait pour but de progresser. Au début de ton analyse tu es en bas de l'escalier, et au fur et à mesure du développement et de l'échange d'idées tu gravis des marches pour finalement trouver la synthèse en haut de l'esacalier.

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:47

beagle a écrit:hors texte d'Alain, je pense qu'il doit ètre possible de définir des degrés de conscience chez l'animal,
un chien a une conscience supérieure à celle du ver de terre.
Il manquera sans doute ce que permet le langage chez l'homme, le re-fléchi , la re-flexion, un re-tour de feedback.

Je suis complètement d'accord avec toi, et je pense d'ailleurs que c'est de ce caractère variable selon les espèces que viennent les sentiments que l'on peut avoir pour un animal (et je parle en connaissance de cause :P).
Je me perds sans doute un peu loin en disant ça mais j'ai souvent l'impression que ma jument est bien plus consciente de certaines choses - notamment de l'état dans lequel je suis - que d'autres personnes. Enfin bref, je m'égare ^^'

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:47

Je ne suis pas entièrement emballé sur la déviation inconscient-irresponsabilité,
je n'y passerais pas la majorité du développement.
Que je fasse mes lacets de façon non consciente ne fait pas de moi un irresponsable.
D'ailleurs si un lacet dépasse trop, je vais le refaire, donc il ya aussi controle.
De mème quand je fais du vélo, cela avance tout seul et pourtant je ne suis pas cet irresponsable qui continue à pédaler dans tous les sens sans m'arréter.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:50

Rebelle_ a écrit:Je suis complètement d'accord avec toi, et je pense d'ailleurs que c'est de ce caractère variable selon les espèces que viennent les sentiments que l'on peut avoir pour un animal (et je parle en connaissance de cause :P).
Je me perds sans doute un peu loin en disant ça mais j'ai souvent l'impression que ma jument est bien plus consciente de certaines choses - notamment de l'état dans lequel je suis - que d'autres personnes. Enfin bref, je m'égare ^^'


ma fifille à moi me fait découvrir l'univers du cheval, et tu as raison.
Le cheval ressent toutes tes émotions, c'est un hypersensible.
pour ètre vraie conscience on pourra lui reprocher de ne pas trop savoir analyser ensuite le pourquoi du comment,...mais I agree c'est un degré de conscience.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:50

Je suis bien d'accord avec toi, je n'aurais peut-être pas dû parler de cette problématique comme ça ^^'

beagle
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par beagle » 24 Oct 2010, 19:52

Rebelle_ a écrit:Je suis bien d'accord avec toi, je n'aurais peut-être pas dû parler de cette problématique comme ça ^^'


non, non, tu as raison, c'est à placer,
mais pas en premier faut partir de déjà ce que dit Alain,
mais tu as le droit de pousser le bouchon , si, si ...
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 19:53

beagle a écrit:ma fifille à moi me fait découvrir l'univers du cheval, et tu as raison.
Le cheval ressent toutes tes émotions, c'est un hypersensible.
pour ètre vraie conscience on pourra lui reprocher de ne pas trop savoir analyser ensuite le pourquoi du comment,...mais I agree c'est un degré de conscience.

Ah ben tu devrais parler avec mon Papa xD Trois filles avec des juments, il n'entend parler que de ça... ^^'
Il faut en effet avoir déjà vécu cela pour comprendre ; mais j'imagine que l'on peut tout aussi bien ressentir une certaine conscience chez un chien. Ils sont très attachants (enfin sauf les gros qui bavent partout et qui te sautent dessus).

just-me
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par just-me » 24 Oct 2010, 20:30

Je ne vais peut être pas faire un plan dialectique , mais plutôt faire un plan en deux ou trois parties.
Dont une partie qui sera alors << L'hypothèse de l'inconscient fait-elle de l'Homme un irresponsable ? >> Mais si le titre / thème d'une de mes partie est posé sous forme de question, ca ne gêne en rien ?

Rebelle_
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par Rebelle_ » 24 Oct 2010, 21:03

Eh bien en réalité il ne faut pas rédiger le titre des parties, ni même faire de sous-parties titrées. Tout ceci doit rester dans le cadre du brouillon mais n'est pas à conserver lors de la rédaction.

Vois-tu ? :)

 

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