Salut,
C'est ce qu'on appelle souvent "le principe des tiroirs" :
Pour tout entier

, vu que

est
vraiment sympathique il existe un indice

(avec

) tel que :

La suite
_{n\geqslant0})
ne peut prendre qu'un nombre fini de valeurs (à savoir 1,2,...,

) mais elle contient une
infinité de termes donc il y a forcément une certaine valeur qu'elle prend une infinité de fois (*). Si on note

cette valeur (avec

) prise une infinité de fois, il y a donc une infinité d'entiers

tels que l'on ait :

Ce qui, vu que les suites sont supposées convergentes, est suffisant pour en conclure que

- Attention à l'inégalité stricte qui devient large lors du passage à la limite.
- Attention aussi au fait qu'on ne pouvait évidement pas faire ce type de déduction avec la première série d'inégalité vu que l'endroit du changement de signe dans les coefficients dépendait du polynôme.
Et sinon, les inégalités ci dessus implique clairement que le polynôme est soit
vraiment sympathique (si un des coeff. d'indice

a une limite non nulle), soit
initialement sympathique (si tout les coeff. d'indice

tendent vers 0)
(*) Par exemple, s'il n'y avait que 17 termes de la suite égaux à 1, que 23 égaux à 2, que 45 égaux à 3, . . ., que 99 égaux à

alors la suite aurais 17+23+45+...+99 termes. Or elle a une
infinité de termes . . .