Je voulais avoir quelques renseignements sur comment on peut prouver ces choses :
1) Si f est pas continue, alors elle n'est pas différentiable.
2) Si f est différentiable en
Merci d'avance

Ncdk a écrit:Bonjour,
Je voulais avoir quelques renseignements sur comment on peut prouver ces choses :
1) Si f est pas continue, alors elle n'est pas différentiable.
2) Si f est différentiable en, alors f admet des dérivées partielles en
Merci d'avance
...Raté.. : ce n'est pas la définition et... ce n'est pas équivalent non plus : une fonction peut parfaitement admettre des dérivées partielles en un point alors qu'elle n'est pas différentiable en ce point.BiancoAngelo a écrit:Pour la 2), je pense que (*) c'est la définition, si les dérivées partielles existent en un point, alors c'est que c'est différentiable et inversement (vu que c'est une définition).
Ben314 a écrit:C'est bien l'application linéaire (continue) L qui, lorsqu'elle existe (et on montre que dans ce cas elle est unique) qui est la différentielle de f en Xo (ne pas oublier le "en Xo")
Dans ce cas, et, par exemple en dimension 2, on a :
Mais, évidement, pour obtenir ce résultat (a connaitre absolument), il faut il faut commencer par montrer que, si f est différentiable en Xo, cela implique que les dérivées partielles existent en Xo (la continuité en Xo est évidente : dans la définition théorique du post. précédent, tu fait tendre H cers 0 et ça te donne le résultat)
Pour ce faire, tu applique la définition théorique au vecteur H=t.e_i où (e1,e2,...en) est la base canonique de R^n.
Puis tu fait tendre t vers 0 et tu retombe sur la définition de la dérivée partielle de f en Xo selon la i-ième variable et ça te dit même que
Ben314 a écrit:C'est des exo. "classique".
Par exemple, on prendpour tout
.
1) Montre que f admet une limite lorsque (x,y)->(0,0) : on peut donc la prolonger par continuité en (0,0).
2) Montre que la fonction prolongée admet des dérivées partielle en (0,0).
3) Montre que la fonction prolongée n'est pas différentiable en (0,0).
Ben314 a écrit:C'est des exo. "classique".
Par exemple, on prendpour tout
.
1) Montre que f admet une limite lorsque (x,y)->(0,0) : on peut donc la prolonger par continuité en (0,0).
2) Montre que la fonction prolongée admet des dérivées partielle en (0,0).
3) Montre que la fonction prolongée n'est pas différentiable en (0,0).
Ben314 a écrit:Les dérivées partielles, c'est jamais que des dérivées "normales" (on "bloque" toutes les variables sauf une pour n'avoir plus qu'une fonction d'une seule variable).
Donc, comme pour toutes les fonctions d'une seule variable, on invoque en général que la fonction en question est dérivable sur ??? car "composée de fonctions dérivables" : la somme, le produit, le quotient (avec dénominateur non nul évidement) et la composée de deux fonctions dérivable est dérivable.
Le seul "piège" est de ne pas écrire ça à tort et a travers en ayant rien regardé de la fonction. Dans les fonctions "de base", les deux qui posent problème sont la racine carré et la valeur absolue (toute deux définies en 0 mais non dérivable en 0).
Ben314 a écrit:Oui, j'ai un exemple (et ça va pas trop me fouler...)
f(x,y)=x²sin(1/x) pour x non nul et f(0,y)=0.
La fonction ne dépend pas de y et, en x elle est dérivable partout, y compris en x=0 mais la dérivée n'est pas continue.
Evidement, on peut faire semblant de "camoufler" le fait qu'il n'y a qu'une variable, mais je ne vois pas de raison de se gêner, vu que le "contre exemple" existe déjà pour les fonction de R->R (dérivable mais de dérivée non continue)
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