par Ben314 » 12 Mai 2010, 16:47
Il y a des tas de moyen mnémotechnique de retrouver la formule.
Comme je suis une grosse bille, je refait quasi la preuve à chaque fois...
Si les vecteurs de la base C sont U1:(1 2 3) , U2:(4 5 6) , U3:(7 8 9) exprimé dans la base B [il faut les écrire en colonne mais j'ai la flemme] alors la matrice de passage P de B à C est :
1 4 7
2 5 8
3 6 9
Si tu applique ta matrice à un vecteur (x y z) [en colonne] tu obtient le vecteur (X Y Z) = x.(1 2 3)+y.(4 5 6)+z.(7 8 9) [toujours en colonne ou c'est nettement plus visuel]
Et là, tout s'éclaire, on est en train de calculer V=x.U1+y.U2+z.U3 et de chercher les coordonnées de ce vecteur dans la base B (vu qu'on a pris les coordonnées de U1, U2 et U3 dans la base B). Bien évidement, (x y z) [en colonne], vu que V=x.U1+y.U2+z.U3, c'est les coordonnées de V dans la base C.
Résumé : la matrice P, elle donne les coordonnées dans la base B connaissant celle dans la base C (en fait elle porte pas trés bien son nom)
et, évidement, P^-1 donne les coordonnées dans C connaissant celle dans B.
Conclusion :
- Si dans un calcul cohérent tu as M.P où M est une matrice, M doit être la matrice d'un endomorphisme dans la base B vu que le résultat de P.quelque_chose, c'est des coordonnées dans la base B.
- Si dans un calcul cohérent tu as P.N où N est une matrice, N doit être la matrice d'un endomorphisme dans la base C vu que, quand on applique P à quelque chose, le quelque chose ça doit être des coordonnées dans la base C.
Evidement, c'est le contraire avec P^(-1)
Edit : Grillé par AlexisD qui semble avoir une méthode mnémotechnique "pas con" (perso, j'ai juste le "elle porte mal son nom" et je me démerde, mais faut que je réfléchisse à chaque fois...)
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius