Euh... As-tu vu la décomposition canonique d'une application ? Si oui, c'est ce qu'on fait ici, sinon en fait on se met à travailler sur les classes d'équivalence pour la relation
Elles ont le gros avantages de se munir d'une loi de groupe, et tu obtiens ta relation entre les cardinaux.
Je m'exprime très très mal !
Soit f une application de A dans B, ensembles finis, je considère la relation plus haut.
J'ai une surjection (canonique) de A dans les classes d'équivalence dans A pour la relation, c'est x donne classe de x.
Et une injection de A/R, id est A quotienté par ma relation (i.e. de l'ensemble des classes) sur l'image de f, c'est (classe de x) donne f(x) (indépendant du représentant x choisi par définition de ma relation.)
Si maintenant f est un morphisme de groupes surjectif (ce qui est le cas ici ! ) : l'injection devient bijection, et alors A/R et B sont de même cardinal.
De plus les éléments de A/R sont de la forme xKer(f), ils sont donc de même cardinal que Ker(f).
|A/R| |Ker(f)| = |A| (grâce à la surjection, c'est ledit lemme des bergers) et donc (bijection plus haut) |B||Ker(f)| = |A|
Tu as donc le résultat en adaptant f...
Le principe de décomposition en une surjection et une injection est très utile quand il s'agit de groupes finis, ici on peut alléger la démonstration mais le principe est toujours le même !
J'espère avoir à peu près répondu à la question

Bonne soirée.