L.A. a écrit:Bonsoir,
s'il existe X non nul tel que AX=\lambda X, alors en groupant d'un même côté de l'équation
(A-\Lambda I)X = 0
ça veut dire que X est dans le noyau de (A-\lambda I), donc que ce noyau n'est pas réduit à 0, donc que la matrice (A-\lambda I) n'est pas inversible (pas injective en particulier).
L.A. a écrit:1) oui, sachant qu'ici tout est plus simple puisqu'on a une base canonique, une matrice s'identifie vraiment à un endomorphisme.
2) Il faut garder à l'esprit que dans le polynôme caractéristique, X désigne un scalaire (indéterminé ou variable certes, mais un scalaire tout de même), et à ce titre il commute forcément avec toute matrice :
a(AB) = (aA)B = A(aB)
paquito a écrit:Bonjour,
ce théorème n'est pas compliqué du tout; c'est la formulation qu'on t'a donnée qui le rend obscur;
je te donne un exemple en dimension 3:
soitet
.
, réel ou complexe est valeur propre de A ssi il existe un vecteur X non nul tel que:
Doncest le polynôme caractéristique de A qui a donc deux valeurs propres, à savoir
ou
dont l'ordre de multiplicité est 2; donc A n'est pas forcément diagonalisable; pour le savoir tu dois déterminer la dimension de Ker(A-2Id) c'est à dire résoudre le système linéaire:
L.A. a écrit:1) oui, sachant qu'ici tout est plus simple puisqu'on a une base canonique, une matrice s'identifie vraiment à un endomorphisme.
2) Il faut garder à l'esprit que dans le polynôme caractéristique, X désigne un scalaire (indéterminé ou variable certes, mais un scalaire tout de même), et à ce titre il commute forcément avec toute matrice :
a(AB) = (aA)B = A(aB)
Bizarre a écrit:Ok merci! J'ai bien compris ça
Petite question :Ben314 a écrit :
"Salut,
Cela vient du résultat archi classique qui te dit que, si A est la matrice (carrée) d'un endomorphisme de E (e.v. de dim finie), il y a équivalence entre :
(1) A est bijective (vu comme l'application X->AX)
(2) A est injective (vu comme l'application X->AX)
(3) A est surjective (vu comme l'application X->AX)
(4) Ker(A)={0} (i.e. AX=0 => X=0)
(5) Im(A)=E (vu comme l'application X->AX)
(6) A est inversible
(7) det(A) est non nul
"
Ceci n'est valable que pour les endomorphismes ou pour toute application linéaire? Je pensais que c'était valable pour toute application linéaire entre deux espaces de même dimension.
zygomatique a écrit:salut
il semble évident qu'il n'existe pas de bijection entre deux espaces vectoriels qui n'ont pas la même dimension (finie)
si f : E --> F
si Dim(E) Dim(F) alors f ne peut pas être injective
(il suffit de considérer une base de E et de fixer leur images par f)
mathelot a écrit:bonjour,
je suis pas trop d'accord ni avec (1), ni avec (2).
tu connais les arguments qui vont "contre" mieux que moi.
zygomatique a écrit:bien sur queexiste ....
l'objet X pouvant aussi bien représenter un scalaire (de K) qu'une matrice (de M_n(K))
...
ça, c'est pas terrible...Bizarre a écrit:Edit pour le 1) : Merci Ben314, j'avais perdu de vue ces équivalences. Celles-ci sont-elles valables pour les applications linéaires en général ?
Faire gaffe quand même que ça dépend de la définition qu'on prend de "isométrie".paquito a écrit:...alors qu'en dimension finie, toute isométrie est bijective.
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