Théorème du changement de variable (intégrales impropres)

Réponses à toutes vos questions après le Bac (Fac, Prépa, etc.)
shar
Membre Naturel
Messages: 75
Enregistré le: 28 Aoû 2017, 21:12

Théorème du changement de variable (intégrales impropres)

par shar » 08 Déc 2017, 22:04

Bonsoir, dans mon cours , le thrm est défini de cette façon:

Soit f une fonction continue sur ]a,b[]a,b[ et φ:]α,β→]a,b[φ:]α,β→]a,b[ bijective, strictement croissante et de classe C1 , les intégrales sont de même nature et égales en cas de convergence.


Ma question concerne les hyposthèses sur l'application phi, notamment pourquoi la bijectivité est-elle nécessaire? Dans le cours de math supp ce n'était pas nécessaire si je me souviens bien



Kolis
Membre Relatif
Messages: 482
Enregistré le: 25 Sep 2015, 16:29

Re: Théorème du changement de variable (intégrales impropres

par Kolis » 09 Déc 2017, 10:22

Bonjour !
"bijectif" est en fait inutile. En revanche la monotonie stricte est indispensable pour faire une composition de limites.
Et une fonction continue strictement monotone étant bijective (avec un ensemble but à préciser) !...

Avatar de l’utilisateur
Ben314
Le Ben
Messages: 21693
Enregistré le: 11 Nov 2009, 21:53

Re: Théorème du changement de variable (intégrales impropres

par Ben314 » 09 Déc 2017, 11:24

Salut,
shar a écrit:Soit f une fonction continue sur ]a,b[]a,b[ et φ:]α,β→]a,b[φ:]α,β→]a,b[ bijective, strictement croissante et de classe C1 , les intégrales sont de même nature et égales en cas de convergence.
Non, ni la bijectivité, ni la stricte monotonie ne sont ni l'une ni l'autre "indispensable" et normalement tu devrait parfaitement être capable de le voir tout seul en refaisant la preuve de ce résultat qui tient tout au plus 3 lignes vu les hypothèse archi gentilles que tu as (*) (donc c'est bien évidement la preuve qu'il faut comprendre et pas le résultat qu'il faut apprendre)

(*) A savoir de supposer que la fonction f est continue et pas uniquement qu'elle est Riemann-Intégrable.
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius

Kolis
Membre Relatif
Messages: 482
Enregistré le: 25 Sep 2015, 16:29

Re: Théorème du changement de variable (intégrales impropres

par Kolis » 09 Déc 2017, 16:11

Bonsoir Ben314 !
Je ne vois pas comment tu composes les limites (cas des intégrales impropres) si le changement de variables fait "sortir" de l'intervalle autorisé.

On retrouve l'"emmerde" des limites épointées...

Je n'avais pas lu ta remarque mais même avec la continuité, je ne vois pas :
Soit une primitive de .
Je pense que tu veux écrire ceci :

Mais pour utiliser il faut être certain que .
Modifié en dernier par Kolis le 09 Déc 2017, 16:20, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Ben314
Le Ben
Messages: 21693
Enregistré le: 11 Nov 2009, 21:53

Re: Théorème du changement de variable (intégrales impropres

par Ben314 » 09 Déc 2017, 16:18

Kolis a écrit:Je ne vois pas comment tu composes les limites (cas des intégrales impropres) si le changement de variables fait "sortir" de l'intervalle autorisé.
Si ce que tu appelle "faire sortir", c'est le fait fait que l'image par phi de l'intervalle ]alpha,beta[ n'est pas contenue dans l'intervalle ]a,b[, effectivement ça déconne, mais le fait que ça déconne n'a pas le moindre rapport avec le théorème en question (ni avec les limites épointées) : ça provient du constat complètement débile que si on a deux application complètement quelconques phi de A dans B et f de C dans D, ben pour pouvoir parler de f o phi , il faut évidement que B soit contenu dans C !!!
Modifié en dernier par Ben314 le 09 Déc 2017, 16:48, modifié 1 fois.
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius

Avatar de l’utilisateur
Ben314
Le Ben
Messages: 21693
Enregistré le: 11 Nov 2009, 21:53

Re: Théorème du changement de variable (intégrales impropres

par Ben314 » 09 Déc 2017, 16:46

Au départ on a une fonction continue (avec et éventuellement égaux à )
Par définition, dans ce cas là (f supposée continue) où F est une primitive quelconque de sur ]a,b[ (et évidement, on dit que l'intégrale est "convergente" lorsque les deux limites existent)

Ensuite, on prend une fonction de classe C1 qui atterrit évidement dans sinon ça aucun aucun sens de parler de (*) et on a alors vu que est une primitive de .

Bilan : pour que les deux intégrales soient "de même nature et égales si elle sont convergentes", ben il suffit d'avoir et ce qui n'impose rien en ce qui concerne le comportement de ailleurs qu'au voisinage de et de .

(*) Mais il faut évidement constater que, si f était était en fait définie sur un intervalle ]a',b'[ plus grand que ]a,b[, ça poserait pas le moindre problème que aille de dans ]a',b'[ et pas dans ]a,b[. Bref, cette condition que elle ne sert qu'à une et une seule chose, c'est à ce que existe.
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius

 

Retourner vers ✯✎ Supérieur

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 17 invités

Tu pars déja ?



Fais toi aider gratuitement sur Maths-forum !

Créé un compte en 1 minute et pose ta question dans le forum ;-)
Inscription gratuite

Identification

Pas encore inscrit ?

Ou identifiez-vous :

Inscription gratuite