chombier a écrit:On peut totalement, au moins dans ce contexte, identifier

et

.
En dimension finie, oui, c'est exactement la même chose.
Sinon, concernant tes

(que j'aurais tendance à écrire

sans me faire c...), si tu veut ce qui me semble être "le bon" point de vue lorsque tu manipule tout ces trucs, c'est (comme toujours) d'essayer de généraliser.
Dans tout les cas, ce que tu as, c'est deux K-e.v. F et G et une forme bilinéaire f:FxG dans K :
- Pour les espaces euclidien, F=G=E, et f(x,y)=<x|y>
- Pour le dual classique, F=E, G=E* et f(x,y)=y(x)
Et dans ce contexte, "l'orthogonal" d'une partie A de F, c'est l'ensemble des y de G tels que f(x,y)=0 pour tout x de A (et vice versa : "l'orthogonal" d'une partie B de G, c'est l'ensemble des x de F tels que f(x,y)=0 pour tout y de B)
Et concernant E*, lorsque tu parle de "dualité", ben y'en a évidement deux de naturelles : celle entre E et E* et aussi celle entre E* et E** donc si tu parle de "l'orthogonal" d'une partie B de E*, faut évidement préciser pour laquelle des deux dualités.
Et avec ce point de vue, la donnée d'une forme bilinéaire f:FxG dans K, c'est la même chose qu'une application linéaire de G dans le dual F* de F. Par exemple, pour la dualité "classique" F=E ; G=E* tu prend bêtement l'identité de G=E* dans F*=E*. Sauf que, cette même forme bilinéaire f:FxG dans K, tu peut aussi la voire comme une application linéaire de F dans le dual G* de G et dans le cas de la dualité "classique" F=E ; G=E*, c'est cette fameuse application linéaire de F=E dans G*=E**.