par dreadypelicang » 08 Déc 2006, 23:21
Très variable... en début d'année je me suis fixé un minimum de... 30h par semaine, rythme relativement intenable en ce qui me concerne (de toute façon l'irrégularité des colles -qui peuvent se finir très tard- et des phases de bonne et mauvaise humeur rendent toute tentative de travail absolument régulier assez difficile à mon sens), en fait j'oscille entre 15h et... un peu plus de 35h je pense.... selon l'humeur, l'enthousiasme, la forme... (oui, ça compte beaucoup !!)
Ceci dit cela a beaucoup varié entre la sup et la spé... en sup c'était un peu la glande il faut bien l'avouer.. même si je ne m'en rendais pas vraiment compte au début... ah, les exos d'algèbre linéaire (bon, niveau BCPST, hein) faits en live au tableau, le regard candide de la prof surprise de me voir les mains vides ("vous avez oublié votre bouillon ?"), l'illusion de la facilité... c'était mignon... ce n'est qu'ensuite que j'ai réalisé que non, je ne travaillais pas, que je me contentais de regarder vaguement mon cours en pensant à autre chose et que visiblement ce n'était pas ce que l'on appelle usuellement trvailler... d'où quelques tenttuves infructueuses à partir de mois de janvier/février en sup, multiples essais de méthodes diverses,... ce n'est que cette année que je réussi à tenir un rythme acceptable, ou en tout cas enfin comparable ("du même ordre de grandeur que") aux autres élèves de ma classe (du moins ceux que je connais le mieux)... ce n'est que cette année que j'ai compris l'importance des exos en physique... (si ! avant je lisais et relisais le cours, lisais des compléments, bref satisfaisais ma curiosité sans bouger mon unique neurone... et si en prépa on rencontre autre chose que deux ou trois exos type par chapitre, mine de rien on retrouve quand même souvent certains schémas de pensée, manières d'aborder un problème... qu'il est bon de maîtriser)
Bref, c'est très varible et il me semble que le plus important en ce qui concerne le travail est tout simplement de s'adapter à ses propres façons d'assimiler, à ses propres difficultés aussi... si se concentrer longuement sur un même sujet pose problème (c'est mon cas), il vaut mieux prévoir de nombreuses pauses, changer de matière dès que l'attention baisse, cibler au maximum l'effort sur les exos "importants" (quelques "classiques", et quelques "originaux") en cas de besoin... de la même manière, pourquoi s'obstiner à bosser un nombre d'heures fixe par soir alors que de toute évidence, l'efficacité fluctue avec l'humeur, la fatigue... au lieu de culpabiliser, meiux vaut une bonne nuit de sommeil... quitte à mettre les bouchées doubles le lendemain pour combler le retard... c'est une évidence... valable à l'échelle de la journée comme à celle de la semaine;
Ensuite, pour l'histoire du "il faut être toujours à jour et revoir son cours tous les soirs". C'est sûrement vrai. Pour l'instant je connais une seule personne qui y parvienne (la major), et encore... mais il est évident que laisser passer une semaine d'une matière peut rapidement devenir suicidaire... ceci dit, il arrive qu'il soit plus ardu d'apprendre "petits bouts par petits bouts" un cours au jour le jour que de suivre (bien sûr !) tous les jours le cours pour avoir les idées en tête puis relire l'ensemble en détail en une seule fois en retravaillant le tout (bon, si le chapitre et long il faut évidemment scinder), en ayant cette fois ci le schéma global du cours à l'esprit.. mine de rien, un peu de synthèse ne nuit pas... surtout quand le "petit chapitre" de bio à apprendre pour le surlendemain dépasse les quatre-vingt pages et qu'on le lit pour la première fois... même stratégie en physique ou maths... avoir les idées générales pour suivre en cours, faire des liens,... puis apprendre le tout sérieusement en ayant le schéma global en tête histoire de séparer l'essentiel du détail... enfin c'est ma méthode... elle n'est certainement pas excellente, mais c'est la seule qui ait marché pour moi jusqu'à présent (oui, j'ai déjà essayé le "jour le jour", mais au bout d'une semaine j'arrête pour bosser la colle ou le DS, ou pour dormir...)
Bref, il faut s'adapter, à soi d'abord mais aussi au cours (on n'apprend pas un cours de maths comme un cours de bio ou de physique, c'est une évidence...), et même au professeur (les professeurs n'ont bien sûr pas tous le même mode de pensée, cela se reflète énormément dans la manière de construire/d'aborder les cours... et tout ceci ne se bosse pas de la même manière... puisque pour se les approprier le "chemin" ne sera pas le même, le "point de départ" étant différent... encore une évidence)
Idem pour les horaires... Les ex-cloviciens de 2005/6 ont peut être encore en mémoire l'image d'un certain semi-insomniaque qui une fois réveillé, sur le coup des 2 ou 3h du matin, allait apprendre sa bio ou faire des maths dans la douche de l'internat... (à cause des lumières.. il ne pouvait pas réveiller son colloc of course)
Idem aussi pour les approfondissements.. c'est quand même très très bon pour le moral de s'arrêtr un peu et de faire semblant d'vaoir du temps libre, et d'en profiter pour faire des exos ou travailler un cours "en avance", ou encore, suprême jouissance, approfondir un truc, ou tout simplement se faire plaisir en lisant des bouquins (scientifiques quand même,e hein, faut pas exagérer non plus) qui n'ont rien à voir (et enrichir Gibert Joseph par la même occasion)
Allez, j'ai mis 20-25h histoire de... (et je m'en vais bosser, ah ah ah)
Par ailleurs je viens de me rendre compte que ceci est un messge fleuve et je m'en excuse, le fond étant loin d'excuser la lourdeur de la forme...