par Dominique Lefebvre » 05 Nov 2006, 11:43
Bonjour:
Le gradient. Imagine une fonction quelconque f(x,y,z). Traçons les surfaces de niveau, c'est à dire les surfaces pour lesquelles f(x,y,z) = Cte.
Le vecteur grad f est le vecteur normal aux surfaces f=Cte, dirigé vers les valeurs croissantes de f. Sa norme dépend de la variation entre deux surfaces de niveau.
Exemple pratique : imagine le gradient de pression dans une colonne d'eau de 10 mètres de haut, en considérant f la pression en fonction de la profondeur (c'est une fonction unidimensionnelle que tu dois savoir écrire sans doute...).
La divergence. Imagine un champ de vecteur a, un point O origine et un point M quelconque sur le champ.
En M, posons a = k.OM, k constante réelle quelconque.
Tu peux facilement calculer la divergence de a, en coordonnées cartésiennes. Elle est égale à 3k.
Le signe de la divergence varie comme le signe de k. Si k >0, div a > 0 et si k > 0 , div a < 0.
Physiquement, localement, la divergence indique si les lignes de champ de a convergent vers O ou divergent de O.
Le rotationnel.
Tout d'abord, on ne parle de rotationnel que lorsque quelque chose est en rotation... Sinon, pas de rotationnel.
C'est un vecteur qui qualifie la rotation d'un champ de vecteur.
Prenons un exemple simple: un solide qui tourne autour d'un axe Oz, avec une vitesse angulaire omega. Considérons son champ de vitesse v.
On sait (voir cours de méca) que v(M) est égal au produit vectoriel de omega.Ez et OM.
On calcule facilement, en coordonnées cartésiennes, la valeur du rotationnel de v, rot v = 2.omega.Ez. Ce qui le lie bien à la vitesse de rotation du solide...
Le fait que le rotationnel soit issu d'un produit vectoriel lui confère certaines propriétés , dont son orientation particulière. D'ailleurs, on appelle souvent ces vecteurs des pseudo-vecteurs...