Taille du photon

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juliengoestony
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Taille du photon

par juliengoestony » 04 Oct 2010, 21:06

Hello!
Quelle la taille d'un photon? Combien de fois contient-il la constante de Plank? :id:
Merci

Autre question: comment Plank a-t-il découvert le quantum?



Lavau
Membre Naturel
Messages: 54
Enregistré le: 03 Juin 2017, 16:46

Re: Taille du photon

par Lavau » 27 Mar 2020, 14:15

Réponse d'août 1999 : http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/ ... oc47953041
C'est vieux comme mes robes, à présent. Mais la question est presque aussi vieille.

Selon cette approximation - amplement perfectible -, diamètre d'un photon en provenance du Soleil, à mi-chemin :
Le Soleil est en moyenne à environ 149,6 millions de km. On fera grâce du rayon terrestre, on retranche quand même les trois quarts du rayon solaire, il reste m. A 6 µm de la macromolécule de mélanine, on est dans la bonne approximation du champ lointain, et l'angle au cône de Fermat vaut environ 0,8 µrad. La largeur maxi du fuseau de Fermat, sous réserve que l'émetteur soit de petite taille, atteint quand même 192 m. Le caractère bosonique des photons solaires est amplement justifié.

Dans cet extrait, la longueur d'onde est omise, et c'est regrettable : 300 nm pour des UV A.
Deux ponts aux ânes pour cette géométrie simplifiée des fuseaux de Fermat :
1. Si une campagne de mesures croisait la distance maximale à laquelle une averse lointaine donne un arc-en-ciel, avec le diamètre des gouttes de pluie dans cette averse. Hélas cette campagne de mesures n'existe pas. L'arc en ciel est un phénomène peu complaisant à l'expérimentateur, rare et peu prévisible.
2. Incontournable : la diffusion Rayleigh, qui donne le ciel bleu, et sa polarisation.
Or aucune géométrie du virage de l'onde photonique n'est possible si la molécule de diazote vireuse ou déviatrice n'est aussi pinceuse du fuseau de Fermat du photon qu'elle dévie. Conclusion : la diffusion Rayleigh depuis le Soleil impose une transaction à cinq partenaires : l'émetteur, l'absorbeur, la molécule pinceuse-vireuse, et les deux espaces intermédiaires parcourus.
Du coup, l'objection aux arcs-en-ciel est superflue : si une molécule de dioxygène ou de diazote en Rayleigh est pinceuse, rien n'empêche qu'une goutte de pluie ne le soit aussi, dans des proportions largement plus faibles, passant inaperçues.

A ce jour, il n'existe aucune expérimentation permettant de trancher ni pour ni contre.
J'ai seulement prédit que telle expérimentation prétendue faite par wikipedia française, est largement infaisable, et de très loin : Contrafactualité, Penrose, Elitzur et Vaidman
Si quelqu'un la réussit, alors j'aurai tort.

 

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