Salut,
Tu cherches des difficultés là où il n'y en a pas, ou plus exactement, tu ne places pas le problème là où il est.
Sur un schéma qu'on veut étudier, on est amené pour chaque dipôle, à indiquer un sens pour le courant qui le traverse et un sens pour la tension à ses bornes.
On peut choisir pour ces sens (de courant et de tension) soit une convention dite "générateur" soit une convention dite "récepteur" et rien n'impose de choisir la même convention pour tous les dipôles, ni d'ailleurs de choisir la convention récepteur pour un dipôle qu'on pense récepteur et la convention générateur pour un dipôle qu'on pense générateur.
Ceci pour une raison bien simple, un même dipôle peut souvent se comporter soit en récepteur, soit en générateur à des moments différents dans un même circuit.
Tout ce laïus, pour dire que les sens des courants et tensions sur un schéma (repérés par des flèches) peuvent être mis n'importe comment.
MAIS ... une fois choisi, on ne peut pas les modifier en cours d'étude.
Ces choix de sens faits pour les courants et les tensions, les puissances et énergies auront des valeurs algébriques (donc signées) qui d'ailleurs varient en général en fonction du temps (en valeur et en signe).
Pour savoir si à un instant donné, un dipôle se comporte en récepteur ou en générateur, on devra regarder le signe de la puissance trouvée pour ce dipole (par U*I) à l'instant considéré et en plus tenir compte de la convention qu'on a adoptée (récepteur ou générateur) pour ce dipôle.
*****
Dans certains cas, par convention, le signe est choisi pour les puissances.
C'est ainsi qu'une puissance réactive (en alternatif) est considérée positive dans les inductances et négative dans les condensateurs.
Mais c'est une autre histoire.
*****
J'ai bien peur de t'avoir encore brouillé d'avantage, néanmoins on voit tellement souvent n'importe quoi écrit sur le sujet qu'il est inutile de vouloir simplifier ce qui ne l'est pas en pratique.
