J'avoue que je suis perdu dans ces notations : d'une part il s'agit d'un langage de financier auquel je ne suis guère habitué, d'autre part, je sens à votre accent que vous devez être au Canada, ce qui complique encore les choses, les vocables utilisés de ce côté de l'Atlantique différant parfois de ceux que l'on utilise "par chez vous"...
Je suis déjà troublé par les définitions :
La notation "non mathématique" (d'après vous) (i^m)/m est extrêmement troublante. Si ce n'est pas mathématique, il ne faut pas l'employer dans des formules ! Si ça l'est, il doit bien y avoir une formule compréhensible par un mathématicien qui en donne une définition précise !
ElTopo a écrit:-De façon plus générale, le taux effetif d'intérêt i équivalent au taux nominal d'intérêt i^(m), correspondant à une situation pour laquelle l'intérêt est capitalisé m fois par période, est obtenu en considérant la valeur accumulée après un an lorsque 1$ est investi aux taux i et i^(m). Cette valeur accumulée est:
(1 + i) = (1 + (i^(m) / m))^m
Ici aussi, je suis perdu dans le texte, alors que je comprends la formule !
[INDENT]Pour moi, il n'y a qu'un seul taux annuel et toute cette discussion provient des inventions bizarroïdes de mots pour des choses qui ne correspondent à aucune réalité.
Si le taux réel annuel est i, le taux réel mensuel ne peut être autre chose que
^{\frac{1}{12}}-1)
. Si le taux réel annuel est i le taux réel trimestriel ne peut être autre chose que
^{\frac{1}{4}}-1)
. Inversement, si le taux réel mensuel est j, le taux réel annuel ne peut être autre chose que
^{12}-1)
.[/INDENT]
A l'époque où nous avions des taux de 12% l'an (je veux dire que les banques affichaient "taux nominal = 12%), on s'apercevait que les calculs étaient parfaitement exacts à condition de prendre des taux mensuels de 1% exactement. Tous les guichetiers des banques soutenaient mordicus que le taux mensuel était le douzième du taux annuel. La raison est que l'utilisation d'une exponentielle dépasse largement les capacités intellectuelles du client moyen et que par suite les banques jugent inutile d'employer comme guichetier un type qui connaît les exponentielles vu que tout ce qu'il dirait ne pourrait être compris par l'homme de la rue ! Donc pour moi, 1% par mois, c'est

soit 12,68% par an !
Appelons

le taux réel par mois,

le taux réel par bimestre,

le taux réel par trimestre,

le taux réel par semestre etc... Pour recoller avec ta notation où m est le nombre de périodes par an, si l'on s'intéresse au taux par mois, on considère

, et toi tu fais m=12. Si l'on s'intéresse au taux par trimestre, j'appelle cela

et toi tu fais m=4. Donc d'une façon générale, l'intérêt sur k mois correspond à

Si je compare ta formule (1 + i) = (1 + (i^(m) / m))^m avec la mienne
=(1+i_3)^4)
dans le cas de m=4,

taux réel par an,

taux réel par trimestre, je constate alors que ce que tu appelles (i^(m) / m) (vraiment bizarre comme notation, je ne m'y ferai jamais !), ou, pour fixer les idées, avec m=4, ce que tu appelles (i^(4) / 4) est ce que j'appelle

qui est égal donc à :
^{\frac{3}{12}} - 1)
^{\frac{3}{12}} - 1 = (i\hat\ (4) / 4))
ou encore, pour remettre le "m" dans la course :
^{\frac{1}{m}} - 1 = (i\hat\ (m) / m))
ou encore :
 = (1+(i\hat\ (m) / m)^m)
En fait, l'argent suit une courbe exponentielle à tout moment. La valeur de l'argent A(t) est toujours de la forme
 = K \times e^{\lambda t})
. Choisissons t=0 au début de la période qui nous intéresse et l'année comme unité de temps, à t=0 on a :
ce qui donne la valeur de K. Donc
 = A(0) \times e^{\lambda t})
au bout d'un an, on a :
 = A(0) \times e^{\lambda})
En comparant avec la formule faisant intervenir l'intérêt annuel réel :
 = A(0) * (1+i))
on constate que :
 = e^{\lambda})
ou

ou
Ceci permet de calculer

si on connaît i et vice-versa.
Si
 = A(0) \times e^{\lambda t})
, la dérivée de A(t) est alors :
 = A(t) * \lambda)
ce qui fait que ce que tu appelles

est égal à :
}{A(t)} = \lambda)
Je rapprocherai ces formules de certaines de tiennes (pas toutes : je n'ai pas tout compris ce que tu as écrit, notamment la différence en A(t) et a(t) (qui portent pourtant le même nom !)) :
ElTopo a écrit:En notant le taux effectif par i, nous avons 1 + i = e^;).
Conséquemment les équations:
i = e^;) - 1 et

= ln(1 + i)
On voit alors que ce que tu appelles

est ce que j'appelle

Toute autre considération dépasse ma compétence. Je constate en tous cas que tu maîtrises bien ton sujet et que tu as répondu toi-même à trois des quatre questions posées dans ton exercice :
1) 1 + i = [1 + (i^(m)/m)]^m
C'est la formule que tu m'as donnée ! Donc pour moi c'est VRAI
2) 1 + i = e^-;)
Cette formule est en contradiction avec ce que tu as dit plus haut : "1 + i = e^;)". Donc 2) est FAUX
3)

> i
Tu as écrit plus haut : ";) = ln(1 + i)" donc l'affirmation

> i est équivalente à
ln(1 + i)>i et on sait que ln(1+x) < x donc 3) est FAUX
4) i^(4) = 4(e^;) - 1)
Par contre, tu as dit et répété que l'expression (i^(m)/m) n'était pas mathématique : je suis donc obligé de la prendre comme un tout, et je ne sais donc pas ce que signifie i^(4) !!! Désolé, ça me dépasse !