Le Wed, 29 Oct 2003 14:17:09 +0100 "CB" a écrit :
> Frederic wrote:[color=green]
> >
> > Oui, je veux bien. Pour autant que je sache, le lemme des noyaux
> > n'impose pas de condition de non-nullite (en tout cas, la version que
> > je connais). En fait, je veux bien l'enonce de l'exercice, si c'est
> > possible ?>
> A appartient à GL_n (C). p entier non nul tel que A^p soit
> diagonalisable. Montrer que A est diagonalisable.
> Correction : on pose w = e^(i*2*pi/p), lambda_1, .., lambda_s les
> valeurs propres distinctes de A^p. Comme A est inversible, les lambda_i
> sont non nuls. Par le lemme des noyaux on a C^n = somme directe des
> ker(A^p - lambda_j I). La ça va. Ensuite on considère les mu_j tels que
> mu_j^p = lambda_j. Alors X^p - lambda_j = produit k=0 à p-1 des X- w^k
> mu_j. Ici tout va bien. Ensuite les polynômes X - w^k mu_j sont 2 à 2
> premiers entre eux car mu_j non nul. C'est là que je comprends pas.
> Ensuite le lemme des noyaux donne C^n = somme directe sur i de somme
> directe sur k des ker (A - w^k mu_j I) donc A est diagonalisable.
> En fait j'ai tout compris mais je vois pas pourquoi un mu_j ne doit pas
> être nul sachant qu'ils sont tous distincts. Ensuite il y a un contre
> exemple où A n'est pas inversible cette fois.
> Une idée??[/color]
Ca vient du fait que si lambda est non nul, il a p racines p-iemes, et A
annule un polynome a racines simples, mais _de ce point de vue_, 0 est
particulier puisqu'il n'a qu'une seule racine p-ieme. Ca empeche
d'appliquer le lemme des noyaux a A.
\bye
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Nicolas FRANCOIS
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