par Ben314 » 17 Fév 2017, 14:55
Des syllogismes, en maths, on en utilise à longueur de temps depuis le début du collège, par exemple :
- Le carré de n'importe quel nombre est positif, or (-3) est un nombre donc (-3)² est positif.
- Pour tout réels a,b on a (a+b)²=a²+2ab+b² or 3 et 5 sont des réels donc (3+5)²=3²+2.3.5+5².
- Étant donnés deux points quelconques distincts du plan, il existe une unique droite passant par ces deux points, or les deux points A et B de mon exo. sont deux points distincts du plan donc il existe une unique droite passant par A et B.
Et je te met ces exemple là, c'est pour que tu comprenne que, dans un cours de Math de mettons 2 heures (à la Fac), ben des syllogisme on doit en utiliser mettons dans les 200 ou 300 au bas mot vu qu'en fait on ne fait (quasiment) que ça à longueur de temps : appliquer à des cas particulier des formules/définitions/théorèmes valables dans le cas général après avoir vérifié que les prémisses étaient bien vérifiées.
Le seul truc, c'est que si tu demande aux étudiants combien de fois ils ont utilisé un sylogisme, ben y vont te répondre soit "zéro" soit "je sais pas" vu qu'ils ne savent pas ce que c'est.... (surtout au collège...) (*)
Sinon, effectivement, de faire des cours de "pure logique", c'est plus du tout dans l'air du temps (*), donc si tu cherche des exo. de math où le but est uniquement de comprendre les règles de logique sous jacentes au raisonnement, c'est pas clair que tu trouvera beaucoup de réponse.
(*) Sans compter la grande mode actuelle consistant a ne pas écrire le TOUT de "tout les hommes sont mortels", ou de "(a+b)²=a²+2ab+b² pour tout couple de réels a,b", etc... qui fait que la prémisse dite "majeure" devient "à peine bancale".
A mon avis (qui n'est clairement pas partagé par tout le monde), cette défaillance de la prémisse majeure explique dans une certaine mesure la difficulté qu'ont beaucoup d'élève, de la 6em au L1 (voir plus tard) à utiliser certains syllogismes comme "pour tout x, f(x)=x² donc, pour tout y, f(y+1)=(y+1)²"
(**) Et j'ai pas trop d'opinion concernant le fait de savoir si c'est mieux ou pas : à l'heure actuelle, il est clair que les base même de la logique sont défaillantes chez la majorité des bacheliers, mais le souvenir que je garde des derniers temps où l'on avait à la fac des cours de logique dédié uniquement à la logique, ben la majorité des étudiants ne voyaient pas le rapport avec les math. qu'ils avaient fait jusque là (ni avec celles qu'ils feraine plus tard...) donc c'était pas d'une utilité flagrante et on a préféré dire que la logique, ben on la présenterais dans le cadre des autres cours : par exemple l'arithmétique et/ou la géométrie permettent dans une grande mesure d'utiliser le "panel" des raisonnement classiques.
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius