Bon, on va refaire un petit bout de la théorie...
On prend une courbe paramétrée

de classe

que l'on suppose parcourue par longueur d'arc, c'est à dire telle que,
|=1)
.
On a donc
|\gamma'(t)\rangle=1)
(produit scalaire) pour tout t de I et, en dérivant on en déduit que
|\gamma''(t)\rangle=0)
:
)
et
)
sont orthogonaux.
Pour tout vecteur

de

notons

l'image de

par la rotation d'angle

(si
)
dans une b.o.n.d. alors
)
)
Il existe alors un (unique) réel
)
tel que
=r(t)\gamma'(t)^\perp)
qui est appellé "courbure de

au point
)
" (et ce qu'on appelle le "rayon de courbure", c'est
})
qui n'existe que lorsque
\not=0)
).
On a aussi (autre définition possible)
,\gamma''(t))=\det(\gamma'(t), r(t) \gamma'(t)^\perp)=r(t)\langle \gamma'(t)|\gamma'(t)\rangle=r(t))
(déterminant calculé dans n'importe quelle base orthonormée directe)
Bilan "calculatoire" : si on écrit
=(x(t),y(t)))
on a

et, si on connait la fonction

et qu'on cherche

, c'est ces équations là qu'il faut résoudre.
Après, contrairement à ce que j'avais dit (j'ai peut-être confondu avec la dimension 3 où, connaissant la courbure et la torsion, on a du mal à intégrer l'équa-diff) on peut pas mal avancer dans la résolution :
La première équation dit que
)
et
)
où

est une fonction de

et si on injecte ça dans la deuxième équation, ça donne
\times\theta'\cos(\theta)-\sin(\theta)\times-\theta'\sin(\theta)=r)
c'est à dire

(ce qui donnait d'ailleurs une troisième possibilité simple pour la définition du rayon de courbure)
Donc il suffit de prendre pour

une primitive quelconque de

(ce qui laisse le choix de la "direction de départ" de la courbe) puis d'en déduire

et

puis d'en déduire

et

(à une constante près ce qui laisse le choix du "point de départ" de la courbe).
Donc c'est pas vraiment un problème de résolution d'équa. diff. mais uniquement des problèmes de calculs de primitives (qu'on risque en général de pas arriver à trouver explicitement...)