c'est LA connerie à ne pas écrire...Ncdk a écrit:Le déterminant de notre nouvelle matrice que j'ai noté... est de -1, donc c'est une matrice orthogonale.
mathelot a écrit:bonsoir,
on peut classer les applications affines selon la dimension
de la variété affine constituée de leurs points fixestranslations ou glissement (??)
1 point rotations, homothétie
2 points symétrie axiale
3 points identité
sauf erreur
Ben314 a écrit:Une matrice P est orthogonale ssi (équivalence) elle vérifieet ça implique (immédiatement) que det(P)=+-1 mais il est évident que le fait d'avoir un déterminant égal à +-1 est très insuffisant pour pour caractériser les matrices orthogonales :
Ben314 a écrit:Bilan : A mon sens, ça sert pas à gras (en tout cas au départ) de diviser les coeffs de ta matrice par racine(5) mais par contre, ce que tu doit absolument faire en premier c'est de calculer: tu trouve
et ça prouve que c'est une similitude de rapport
Ensuite (et seulement ensuite) tu calcule le déterminant (de P si tu a une passion pour les calculs chiants qui servent à rien, sinon... celui de M directement) tu trouve -5<0 donc c'est une similitude indirecte.
Fin de la question 2) (dans laquelle personne ne t'a parlé d'isométries ou de matrice orthogonale et où tu n'est absolument pas obligé du tout d'en parler à moins que de faire des tonnes de calculs avec dude partout ne fasse parti de tes fantasmes)
Ben314 a écrit:Pour le 3) : O.K. (à la limite, tu as peut-être vu ce que pouvait être une similitude indirecte dans R² ce qui te permet immédiatement de savoir à quoi t'attendre)
Ben314 a écrit:Pour le 4), le rapport, ben c'est évidement celui de la similitude vu que, quand tu compose des similitudes, ça multiplie leur rapport (il suffit de regarder la définition pour le voir) et qu'une isométrie, c'est une similitude de rapport 1 (même remarque) donc si f est une similitude de rapport k et que tu veut que f=goh avec g une isométrie et h une homothétie, ben faut évidement prendre h de rapport k (donc ici de rapport)
Et pour la deuxième partie, ben une fois que tu sait exactement qui est k, il te suffit d'écrire que
Ben314 a écrit:Concernant le fameuxqui intervient en permanence dans tout les exercices calculatoires sur les espaces Euclidiens, y'a un truc complètement con qu'il faut avoir bien compris :
Si tu regarde M comme formée des coordonnées (en colonne) de différents vecteurs dans une quelconque base orthonormée, par exemple en dimension 3
alorset la règle de calcul "ligne par collone" du produit matriciel te dit que
(en notant "." le produit scalaire)
Ca ce LE TRUC A COMPRENDRE ABSOLUMENT
- D'abord parce que c'est complètement con vu qu'il suffit de savoir qu'on fait les produit "ligne par colonne" et que x1y1+x2y2+...+xnyn c'est le produit scalaire exprimé dans n'importe quelle b.o.n
- Ensuite parce que ça explique pourquoi c'est systématiquement ça qu'on calcule et ça explique aussi comment on "interprète" ce qu'on trouve.
Bon, revenons à nos moutons : ici M c'est la matrice d'une application linéaire f, donc lesvecteur qu'on "lit" dans la matrice c'est f(e1) et f(e2) (où e1,e2 c'est la base canonique et f(e1), f(e2) sont exprimés dans cette même base) donc le fait queça signifie que f(e_1) et f(e_2) sont orthogonaux (à cause des deux 0 en dehors de la diagonale) et ça te dit aussi que ||f(e1)||²=||f(e2)||²=5 en bref, ça te dit que f(e_1),f(e_2) est une base orthogonale dont les deux vecteurs ont la même norme, à savoir racine(5).
Et ça, ça te dit que f est une similitude de rapport racine(5) (i.e. que si on composait avec une homothétie de rapport 1/racine(5) qui diviserait tout par racine(5), l'image de la base canonique serait une b.o.n. donc on aurait affaire à une isométrie)
Et si au fond, tu cherche d'où "provient", la racine carrée, ben c'est simplement du fait que dansc'est pas les norme des vecteurs u_i qu'il y a sur la diagonale, mais les carrés des normes.
Ben314 a écrit:C'est tout à fait normal.
Le fait que les applications affines f,g,h vérifientimplique (mais ce n'est pas équivalent) que les applications linéaires associées
vérifient
c'est à dire,
si M,N,H sont les matrices respectives des applications linéaires
.
Sauf que, si h est une homothétie de centre quelconque et de rapport k alorsc'est l'application linéaire x->k.x (et on perd l'info. concernant le centre). Si ce n'est pas évident pour toi, démontre le en utilisant la définition "d'application linéaire associé".
Et tu en profite pour montrer que, réciproquement, si h est une application affine telle que, pour tout vecteur x on aitavec k différent de 1, alors h est forcément une homothétie de rapport k et (de centre on sait pas trop quoi). Qu'en est-il dans la cas où k=1 ?
C'est à mon avis un truc indispensable "à savoir" vu que c'est la base de tout concernant les similitudes (vu que les similitudes sont les composées d'isométries et d'homothéties)
Bilan : la matrice H de, c'est
avec
et l'égalité
dit en fait que
c'est à dire que
ce qui fait... qu'on retourne à la case départ, c'est à dire au 2) où on avait vu que
et donc que, si on pose
on a
ce qui signifiait dés le départ que N est la matrice de l'application linéaire associée à une isométrie.
Ben314 a écrit:2) Regarder dans le blanc des yeux la matrice S de l'application linéaire associée à f et constater qu'elle est symétrique (ça c'est cool : ça va vite...). Comme tu as montré au 1) quele fait qu'en plus
montre que
donc l'application linéaire associée à f est une symétrie. Mais attention (bis et répétita), ça ne prouve pas que f est une symétrie . De nouveau, tout ce qu'on sait, c'est que l'application linéaire associée à fof est Id donc que fof est une translation. Pour montrer que c'est effectivement Id il suffit de calculer fof de un point (par exemple (0,0)
Ben314 a écrit:Concernant le fait que f est une symétrie, je t'ai tout écrit au dessus : si tu montre que l'application linéaire associée est une symétrie (soit en calculant le carré de la matrice, soit plus simplement en vérifiant qu'elle est symétrique), il te reste uniquement à vérifier que (par exemple) fof(0,0,0)=(0,0,0) pour conclure vu qu'une translation admettant un point fixe, c'est clairement l'identité.
Concernant la recherche de G, je vois pas trop l'intérêt de chercher les sous espaces propres :
1) Tu sait d'avance (et avec quasi aucun calculs(*)) ce que tu va trouver, à savoir deux valeurs propres 1 et -1 avec des s.e.propres associées qui sont orthogonaux.
2) Cherche les deux sous espaces propres (associés à 1 et -1) est un peu con vu que tu sait qu'ils sont orthogonaux donc la connaissance d'un des deux est bien suffisante (sans parler qu'il y en a forcément un des 2 qui est de dim 2 et il va falloir t'emmerder à en choisir une base)
3) Une fois que tu aura fait ça, tu n'aura même pas fini, vu que tu ne connaitra que le s.e.v. directeur du s.e.affine G par rapport à qui on a fait une symétrie et il te faudra en plus trouver un point de G, et la façon simple de le trouver sera de trouver une solution de l'équation f(M)=M.
Bilan : tu ne coupera pas à résoudre (au moins un minimum) l'équation f(M)=M donc, tant qu'à faire, tu la résoud entièrement, et... tu ne fait rien d'autre vu que c'est fini : tu as les équations de G sous les yeux.
A la rigueur, là que tu as le temps, tu peut faire tout les calculs (polynôme caractéristique et tout le bastringue) pour vérifier que tout est bien conforme à ce que la théorie dit. Mais un jour d'exam. si tu fait ça, ça te prend 10 fois le temps normal nécessaire à la résolution de l'exercice...
(*) En fait, connaissant la matrice d'une symétrie vectorielle, le lus rapide pour déterminer la dimension du s.e.v. par rapport à qui on a fait une symétrie, c'est plutôt d'utiliser la trace que le déterminant. Comme elle est invariante pas rchangement de base, c'est la même que dans la "base adaptée" où la matrice est diagonale avec des 1 et de -1 sur la diagonale. Par exemple ta matrice a une trace=1 donc =1+1+(-1) [pas d'autre possibilité avec 3 "1" ou "-1"] donc dim(G)=2.
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