nodjim a écrit:Je ne sais pas si on a le droit de le faire, mais si (x,y)--->(0,0) on pourrait dire x=y.
Dans ce cas, la 1ère fraction vaudrait rac2/2, et la seconde y^(2/3) *2^(-1/3). Ce qui confirmerait la solution. Attention, je ne sais pas si on peut effectivement avancer x=y, mais ça me semblerait difficile de calculer la limite sans admettre cette égalité.
Non, on ne peut pas : dire que (x,y) tend vers (0,0), ca veut dire que la distance de (x,y) à (0,0) tend vers 0, mais
sans aucun contrôle quand à la position de (x,y) par rapport à (0,0).
Le seul truc a quoi ça peut servir de prendre des "cas particuliers" (style y=x ou bien y=0 ou bien x=y² ou autres) c'est à montrer qu'il n'y a pas de limite : si on trouve deux "cas particulier" donnant des limites différentes, c'est foutu.
Une autre façon de dire... la même chose, c'est que, si en prenant un "cas particulier", tu tombe sur une certaine valeur L comme limite, alors,
si la vrai limite existe, elle vaut forcément L.
Prendre y=x dans ce contexte, c'est très exactement la même chose que si tu ne considérait (par exemple) que les n qui sont des puissances de 2 pour calculer la limite lorsque n->oo d'une suite Un : ça ne suffit pas (sauf si tu savait déjà grâce à d'autres arguments que la limite en question existe)