Alpha a écrit:Bonjour,
Ce midi, en allant manger avec des camarades de ma MP*, nous avons eu une discussion que je veux vous soumettre.
La question que l'un d'entre nous a soulevée est celle-ci :
"Pourquoi, en vélo, ne tient-on pas en équilibre à l'arrêt, mais tient-on mieux en équilibre au fur et à mesure que la vitesse augmente?"
Diverses réponses ont été envisagées par mes camarades, je vous les soumets sous forme de sondage.
J'attends vos avis! (argumentés si possible)
:happy3:
Alpha a écrit:Ce que tu dis n'a-t-il pas de rapport avec le mouvement de balancier qu'on effectue lorsqu'on pédale?
Dominique Lefebvre a écrit:Où est ton sondage?
En roulant, ton équilbre sera d'autant plus stable (en rectiligne uniforme) que ta vitesse est grande parce que dans ce cas, ta trajectoire se rapproche d'une droite!
entropik a écrit:En fait moins le plan médian de l'ensemble cyclyste+vélo varie autour du plan perpendiculaire au plan du polygone de sustentation, plus l'ensemble est stable. Mais la vitesse fait quand même appel aux forces aérodynamiques pour diminuer cette variation non? Et en pratique on a jamais un MRU ni même un MRUA, on pédale pas de manière ordonnée donc peut-on exprimer le phénomène de la même façon qu'avec un MRU?
flaja a écrit:bonsoir.
Le vélo est toujours en équilibre instable :
pour rétablir la verticalité, il faut tourner du côté où l'on tombe,
d'où le mouvement de chute alternatif.
Quand les roues tournent, ou les éléments du moteur de la moto,
Ils produisent un moment cinétique.
Le moment cinétique dû à la pesanteur fait tomber moins vite
et l'on peut rattraper plus facilement la chute.
Alpha a écrit:J'ai quand même une question :
Qu'est-ce qui fait qu'on se maintient mieux au dessus du polygône de sustentation quand on va vite, par rapport à l'arrêt? Est-ce que quelqu'un peut détailler ce point?
Merci
Alpha a écrit:En fait, le problème de l'arrêt, c'est qu'on ne peut pas bouger le guidon? Mais peut-on alors expliquer dans le détail ce qui fait qu'on ne peut pas aussi bien bouger le vélo à l'arrêt qu'en roulant? Parce que la roue accroche trop à l'arrêt? Je sais que la question peut paraître stupide, mais je me la pose quand même...
entropik a écrit:Et ce coéfficient de frottement dynamique dépend comme le coéff. statique de la nature du sol et de celle des pneus je suppose? Sauf que lorsqu'on est en mouvement il faut aussi tenir compte des frottements de l'air. Alors le coéff. de frottement dynamique varie-t-il en fonction de la vitesse? Ca me paraît logique. Ainsi plus on va vite, plus nos mouvements sont freinés, y compris les mouvements latéraux, voilà qui explique que l'équilibre est accru.
Donc l'augmentation de la stabilité avec la vitesse a quand même un rapport avec l'aérodynamisme
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