beagle a écrit:beaucoup de bonnes choses de dites,
j'ai pas trop le temps de commenter, plus tard peut-ètre ...
Sur le schéma ce que je n'ai pas compris c'est que c'est dynamique,
le schéma essaye de scénariser l'énoncé,
il ne peut ètre global
il commence et se termine,
maman a les sous dans une patate qui s'appelle un porte-monnaie
ensuite le scénario peut se faire chronologiquement on à rebours, et c'est par tatonnement que des fois l'un est plus malin que l'autre.
Parce que cette histoire n'a aucun sens sans ensemble patatesque.
Maman va faire des courses elle paye 22 euros en carte bleue, aà la fin de la journée il lui reste 31 euros dans son porte-monnaie.
Combien avait-elle avant d'aller au marché??????
J'en sais rien elle avait combien d'assurance vie, il y avait combien sur son compté prélevé de la carte, ça fuit de partout ce problème sans ensemble.
Ensuite le problème j'ai un paquet de bonbons j'en mange 1, il reste 9 bonbons dans le paquet,
ptain c'est déjà plus facile, et c'est ce facile déjà fait qui est support de l'abstraction ...
Sachant la difficulté du c'est pareil mais c'est différent sur, qui est gouramnd en mémoire de travail, or faible mémoire de travail est soucis principal des apprentissages ...
beagle a écrit:ensuite abstraction, abstraction,
mais mon chien fait la différence entre addition et soustraction.C'est physique!
Mon chien a 3 os, toi tu lui enlèves un os, ben t'as une main en moins
Mon chien a trois os, toi tu lui donne un os de plus, situation déjà plus rassurante pour toi.
4demoyenne a écrit:Merci à tous pour vos intéressantes réponses.
J'ai tout lu et sans reprendre systématiquement les différents points que j'ai relevés, la récurrence des mots tels que "schéma", "dessin" et "représentation" m'a donné l'idée de chercher des bandes dessinées mathématiques. Et apparemment, il s'en trouve quelques-unes. Je vais voir ça à la BNF cette semaine.
D'ailleurs, je me demande si cette critique qu'adressa Léonard de Vinci à un auteur de son temps ne serait pas aussi valable pour les mathématiciens. S'adressant à sa cible, de Vinci le moqua en lui demandant combien de pages lui faudrait-il écrire pour décrire très imparfaitement le fonctionnement d'un organe humain, là où une seule feuille de dessin lui suffisait ; "tu écris, tu écris, tu dissertes et tu déblatères mais en fait c'est tout simplement parce que tu ne sais pas dessiner", voilà l'idée.
N'est-ce pas pareil pour les mathématiciens et en particulier les enseignants, qui se perdent en formule dont la communication est fort mal aisée, alors que la représentation dessinée imagée d'une opération et autres fonctions pourrait être immédiatement assimilée ?
Mais personne ne sait dessiner, parce que l'école ne nous apprend pas à nous servir de nos sens. En fait l'école primaire devrait servir à cela : apprendre à dessiner et bien, apprendre à jouer de la musique et bien, apprendre à cuisiner (pour le goût), etc... etc... Les Arts donc.
L'esprit serait ensuite bien plus à même d'apprendre des concepts complexes, puisqu'il serait à même de les représenter.
Sake a écrit: Par contre, tout mathématicien qui sait de quoi il parle dessine des schémas dans la pratique. Ce sont (et cela doit rester ainsi) des outils qui axent la réflexion, et non pas sur lesquels celle-ci doit exclusivement se baser au vu de la rigueur des tracés...
4demoyenne a écrit:N'est-ce pas pareil pour les mathématiciens et en particulier les enseignants, qui se perdent en formule dont la communication est fort mal aisée, alors que la représentation dessinée imagée d'une opération et autres fonctions pourrait être immédiatement assimilée ?
4demoyenne a écrit:Y compris pour les fonctions ? Je voudrais bien voir à quoi ressemble le schéma d'une fonction.
Je demande, parce que les fonctions sont les seules mathématiques un peu sophistiquées que j'ai abordées, vu que j'en ai eu besoin pour programmer.
4demoyenne a écrit:Y compris pour les fonctions ? Je voudrais bien voir à quoi ressemble le schéma d'une fonction.
Je demande, parce que les fonctions sont les seules mathématiques un peu sophistiquées que j'ai abordées, vu que j'en ai eu besoin pour programmer.
4demoyenne a écrit:Oui mais la calculatrice va représenter le résultat schématique de ses calculs comme dans ce que nous montre Sake, elle ne va pas en représenter le déroulement.
4demoyenne a écrit:Mouaif... Je ne vais pas commencer à argumenter sur les fonctions alors qu'au départ il était question de tout reprendre depuis la sixième... :zen:
Chose que je vais faire. Une bonne démarche serait je crois d'avaler cette année - ça tombe bien, elle débute - les cours de 6e, 5e, 4e et 3e. Comme ça l'année prochaine, je reprends la seconde en bon ordre, ça devient un plus sérieux de mémoire, etc... Jusqu'au Bac S. Ca me parait décent comme programme, non ?
Alors concrètement, vous me proposez quoi comme bouquins ? Y'en a foule sur amazon, dans les 3 ou 4 euros. Lesquels acheter ? Parce que je me vois mal aller à la BNF et faire descendre des livres de 6eme...
Ou alors un site web, avec une structure d'enseignement progressive théorique et pratique bien définie ?
Il faut aussi que j'essaie les logiciels d'Astro52, tiens.
Merci d'avance.
Sake a écrit:Moi en tout cas, je ne peux qu'admirer ta démarche dans un pays où la plupart des élèves vomissent à l'évocation des maths ! :++:
4demoyenne a écrit:Je ne sais pas ce qu'il en est de la plupart des élèves, mais c'est vrai que de mémoire, les élèves doués (disons plus de 15/20) étaient systématiquement une petite poignée dans les toutes les classes où j'étais et ce de la 6e à la terminale.
Pour ma part j'étais médiocre, vu que je ne faisais jamais mes devoirs. Mais j'ai quand même eu parfois (rarement) de très bon résultats, dans les 17, 18. En 6eme, parce qu'on avait une prof qui avait une méthode radicale : chaque note sous la moyenne à un contrôle nous valait de recopier l'intégralité du cours 7 fois pour le lundi suivant... Horrible, mais également brutalement efficace. A la fin de l'année, j'avais 17 aux contrôles. Des parents d'élèves se sont plains et elle est partie faire carrière dans le privé. Puis en troisième, à quelques contrôles où j'avais bossé 4 à 5 heures d'affilé la veille, jusqu'à ce faire tous les exercices parfaitement de A à Z.
En 6eme toujours, j'avais un copain d'enfance (de la maternelle), qui lui était naturellement doué (il a fait polytechnique). En calcul mental, nous avions les meilleures notes de tous les élèves de 6eme (en fait à peu près 20 à chaque fois), mais une chose m'avait franchement étonné : contrairement à moi, lui n'avait jamais appris les règles du calcul mental (genre "diviser par 0.2 revient à multiplier par 5"). Ça lui était évident, ça lui venait naturellement à l'esprit. Ça c'est vraiment être (sur)doué. Mais c'est rare.
Aujourd'hui en calcul mental, j'ai franchement perdu.
Bref, faut remettre à jour tout ça. Mais ça en vaut la peine. En vérité, les mathématiques sont franchement relaxantes. C'est des chiffres, des nombres, c'est neutre, ça ne juge pas.
Ouais, je vais remettre le moteur en route.
4demoyenne a écrit:Certes... Cela étant, j'ai beau chercher des livres qui traitent de neuropsychologie des mathématiques, je n'en trouve guère.
Avez-vous entendu parlé de ces quelques types qui après un accident se retrouvent surdoués en math ? Je ne dis pas que je vais courir tête baissé contre un mur pour m'épargner une remise à niveau, mais enfin c'est troublant n'est-ce pas ? Qu'en pensez-vous ?
4demoyenne a écrit:Certes... Cela étant, j'ai beau chercher des livres qui traitent de neuropsychologie des mathématiques, je n'en trouve guère.
Avez-vous entendu parlé de ces quelques types qui après un accident se retrouvent surdoués en math ? Je ne dis pas que je vais courir tête baissé contre un mur pour m'épargner une remise à niveau, mais enfin c'est troublant n'est-ce pas ? Qu'en pensez-vous ?
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