lapras a écrit:je pense plutôt qu'il faut favoriser le raisonnement par l'absurde. Du moins en arithmétique. La plupart (je n'ai pas beaucoup d'expérience) des exos d'arithmétique de divisibilité, de nombres premiers, etc... sont faisables assez facilement avec l'absurde.
Il y a une différence entre faire des maths et faire des exos... heu, je ne suis pas clair, je sais :we:
Avec mon expérience (seulement personnelle, et pas universelle si je peux dire), je pense aussi qu'il peut être pratique de réaliser des pseudo-raisonnements par l'absurde au brouillon, mais que la rédaction finale gagne souvent à être en preuve directe :
-- argumentation plus universelle parfois (comme au-dessus : pas besoin d'utiliser des nombres premiers, mais seulement des diviseurs quelconques),
-- véracité du contenu de la preuve : par nature même, toutes les étapes d'une démo par l'absurde sont "jetables" une fois la preuve terminée (contrairement à celles d'une preuve directe),
-- dans certains cas plus grande précision du résultat : des fois, la preuve directe apporte plus de renseignements que prévu. Un raisonnement par l'absurde, jamais.
-- sans parler d'esthétisme...
(Je parle de preuves qui font plus d'une ligne bien sûr.)
En revanche, je ne dis pas qu'une preuve directe est plus simple qu'une preuve par l'absurde car c'est parfois faux.
lapras a écrit:Je pense que ce raisonnement est aussi naturel que le raisonnement direct.
Ce n'est que mon avis ! Libre à chacun de vouloir raisonner par l'absurde ou non, par récurrence ou non, etc....
Si tu avais raison, certains lycéens n'auraient pas autant de mal face au raisonnement par l'absurde, assez "surprenant" (confondant ça avec la réciproque, etc.)
Il faudrait encore définir ce qu'est un raisonnement direct et un raisonnement par l'absurde. En fait, on fait souvent des "faux" raisonnements par l'absurde, qui sont en réalité des "vrais" raisonnements directs de la propriété contraposée. Pour moi, c'est révélateur de la "nature" des choses.