lisa85 a écrit:J'ai un probleme: dans un exercice, apres avoir calculer la valeur exacte de t1/2 il m'est demander de demontrer que la demi vie ne depend pas du nombre de noyaux presents a l'instant t=0 (N0)
quand j'ai calculer la demi vie, j'ai trouver:
t1/2= (ln(Nt1/2/k) / -lambda
Et j'ai trouver que k=N0= 4,55*10^12
et on me donne = 10^-6
je trouve donc t1/2= 6,9*10^5
mais comment demontrer que t1/2 ne depend pas de N0 alors que pour calculer t1/2j'ai justement utiliser N0?
Bonjour,
Considérons à un instant t, le rapport R = dN/dt si N est le nombre d'atomes radioactifs à cet instant. On appelle ce rapport R le taux de désintégration ou activité.
Maintenant, division ce taux par N, pour le rendre indépendant de N, soit (1/N)*dN/dt ou encore (dN/N)*(1/dt). Ce taux représente la fraction de la population d'atomes qui se désintègre par unité de temps. C'est ce qu'on appelle la constante de désintégration ou lambda. Tu noteras que lambda a pour dimension [T]^-1.
Tu sais que l'activité suit la loi R = R0*exp(-lambda*t) avec R0= activité à l'instant t=0.
A t=0, R= R0
A t = t(demi-vie) R = R0*exp(-lambda*t(demi-vie)) = R0/2 d'où le produit lambda*t(demi-vie) = 0,693. C'est une constante. Ma formule est homogène, car la dimension de lambda est [T]^-1 et celle de t(demi-vie) est [T], et ne dépend pas de la valeur de R ou de R0, et donc pas du nombre d'atomes initial.
Pour la petite histoire, ce constat a été fait par E.von Schweidler en 1905, en considérant que les désintégrations étaient un processus aléatoire continu. On sait maintenant que ce n'est pas le cas mais l'approximation est satisfaisante à notre échelle.