Conditions du patinage d’un embrayage

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BasLap
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Conditions du patinage d’un embrayage

par BasLap » 21 Oct 2019, 15:56

Bonjour,

J’ai l’occasion en ce moment de conduire une voiture dont l’embrayage est usé et doit être remplacé. Par moments, la force développée par le moteur n’est plus transmise intégralement aux roues, et le moteur monte en régime sans que la voiture n’accélère.

Je suis intrigué par le constat suivant: empiriquement, le patinage de l’embrayage se produit en général en roulant à un régime relativement faible. Une accélération mole à bas régime (expérience A) peut entraîner le décrochage, alors qu’une reprise violente à un régime élevé et pied au plancher, en utilisant toute la puissance du moteur, (expérience B) n’occasionne pas de décrochage (jusqu’à présent). Il arrive même que (expérience C) au moment où un décrochage se produit, en rétrogradant, je puisse non seulement faire cesser le patinage pour la même accélération, mais même, après avoir rétrogradé, accélérer beaucoup plus fortement sans que l’embrayage recommence à patiner.

J’aimerais comprendre pourquoi certaines conditions (expérience A) semblent plus favorables au décrochage de l’embrayage que d’autres (expérience B), et du même coup pourquoi l’expérience C est possible, alors que c’est contre-intuitif pour moi. En effet, je m’attendrais à ce que l’embrayage patine préférentiellement quand la puissance développée par le moteur et transmise aux roues est grande. Je fais l’hypothèse que c’est une question de rapport de boîte, de rapport entre la vitesse de rotation du volant moteur et la vitesse de rotation de la roue, une question de moment de rotation exercée sur l’embrayage, et non directement de régime moteur, qui est en cause… J’ai supposé que cette question pouvait être posée sur un forum de physique plutôt que de mécanique.

Qu’en pensez-vous?

Merci d’avance.



Black Jack

Re: Conditions du patinage d’un embrayage

par Black Jack » 22 Oct 2019, 14:34

Salut,

Sans avoir réfléchi aux cas que tu proposes, je donne quand même une piste ...

Pour transmettre de la puissance moteur vers les roues ... on passe via l'embrayage, mais aussi par la boîte de vitesse.

Le couple passant via l'embrayage , pour une même puissance moteur fournie, varie avec le rapport choisi sur la boîte.

Comme la puissance est égale au produit Couple X vitesse angulaire, si on choisit un petit rapport de boîte (pour démarrer comme un fou), le moteur tourne vite (vitesse angulaire élevée) et le couple moteur (qui passera par l'embrayage) est petit.

Mais si on choisit un rapport de boîte plus grand (pour accélérer à la pèpère), le moteur tourne plus doucement et donc le couple à passer par l'embrayage sera élevé.

Tout cela est évidemment à pondérer avec la puissance fournie.

Autre exemple :

Si on monte une pente à vitesse donnée, la puissance moteur est déterminée.

Suivant le rapport de boîte, le moteur tourne plus ou moins vite et le couple moteur (qui passera par l'embrayage) sera plus moins ou plus élevé.

Dit autrement, si l'embrayage commence à patiner, redescendre de rapport de boîte fait grimper la vitesse moteur mais fait descendre le couple à fournir via l'embrayage qui pourrait bien ne plus patiner.

Vois si cela peut t'aider.

8-)

BasLap
Messages: 2
Enregistré le: 21 Oct 2019, 15:50

Re: Conditions du patinage d’un embrayage

par BasLap » 06 Déc 2019, 23:48

Bonjour Black Jack,

C’est un peu tard, mais je tiens à vous remercier pour votre réponse très éclairante.

Bien à vous,

BasLap

Black Jack a écrit:Salut,

Sans avoir réfléchi aux cas que tu proposes, je donne quand même une piste ...

Pour transmettre de la puissance moteur vers les roues ... on passe via l'embrayage, mais aussi par la boîte de vitesse.

Le couple passant via l'embrayage , pour une même puissance moteur fournie, varie avec le rapport choisi sur la boîte.

Comme la puissance est égale au produit Couple X vitesse angulaire, si on choisit un petit rapport de boîte (pour démarrer comme un fou), le moteur tourne vite (vitesse angulaire élevée) et le couple moteur (qui passera par l'embrayage) est petit.

Mais si on choisit un rapport de boîte plus grand (pour accélérer à la pèpère), le moteur tourne plus doucement et donc le couple à passer par l'embrayage sera élevé.

Tout cela est évidemment à pondérer avec la puissance fournie.

Autre exemple :

Si on monte une pente à vitesse donnée, la puissance moteur est déterminée.

Suivant le rapport de boîte, le moteur tourne plus ou moins vite et le couple moteur (qui passera par l'embrayage) sera plus moins ou plus élevé.

Dit autrement, si l'embrayage commence à patiner, redescendre de rapport de boîte fait grimper la vitesse moteur mais fait descendre le couple à fournir via l'embrayage qui pourrait bien ne plus patiner.

Vois si cela peut t'aider.

8-)

 

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