Bonjour,
J’ai l’occasion en ce moment de conduire une voiture dont l’embrayage est usé et doit être remplacé. Par moments, la force développée par le moteur n’est plus transmise intégralement aux roues, et le moteur monte en régime sans que la voiture n’accélère.
Je suis intrigué par le constat suivant: empiriquement, le patinage de l’embrayage se produit en général en roulant à un régime relativement faible. Une accélération mole à bas régime (expérience A) peut entraîner le décrochage, alors qu’une reprise violente à un régime élevé et pied au plancher, en utilisant toute la puissance du moteur, (expérience B) n’occasionne pas de décrochage (jusqu’à présent). Il arrive même que (expérience C) au moment où un décrochage se produit, en rétrogradant, je puisse non seulement faire cesser le patinage pour la même accélération, mais même, après avoir rétrogradé, accélérer beaucoup plus fortement sans que l’embrayage recommence à patiner.
J’aimerais comprendre pourquoi certaines conditions (expérience A) semblent plus favorables au décrochage de l’embrayage que d’autres (expérience B), et du même coup pourquoi l’expérience C est possible, alors que c’est contre-intuitif pour moi. En effet, je m’attendrais à ce que l’embrayage patine préférentiellement quand la puissance développée par le moteur et transmise aux roues est grande. Je fais l’hypothèse que c’est une question de rapport de boîte, de rapport entre la vitesse de rotation du volant moteur et la vitesse de rotation de la roue, une question de moment de rotation exercée sur l’embrayage, et non directement de régime moteur, qui est en cause… J’ai supposé que cette question pouvait être posée sur un forum de physique plutôt que de mécanique.
Qu’en pensez-vous?
Merci d’avance.
