Hello j'ai pour devoir de faire un commentaire sur le texte de Nietzsche parlant du travail. Or c'est le premier pour moi, je suis en Terminale S et pas super bon en Philo, j'ai tenté quelque chose et je voulais votre avis, si j'ai pas fait de contre sens, d'hors sujet, si j'ai cité asser d'auteurs enfin bref si mon commentaire à du sens et possède tout ce qu'il faut pour de la philo !
Voilà le texte d'origine :
"Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je vois la même arrière pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous :à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, ce quon sent aujourdhui, à la vue du travail on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir -, quun tel travail constitue la meilleure des polices, quil tient chacun en bride et sentend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de lindépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à lamour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où lon travaille dur en permanence aura davantage de sécurité : et lon adore aujourdhui la sécurité comme la divinité suprême."
Et voici mon commentaire :
Le texte de Nietzsche sur le travail extrait de son livre Aurore publiée 1881 nest pas une critique du travail en lui-même, mais plutôt une critique de la glorification du travail, cest-à-dire le fait den faire une valeur supérieur aux autres, la recherche dune plus grande productivité dans les usines du XIX eme siècle. Nietzsche explique le but de la glorification du travail. Pour lui, en faisant léloge du travail, le travailleur lui est oublié. Les conditions de ceux-ci deviennent critiques, et ce qui est visé dans ce texte est la survalorisation du travail qui affecte les usines en croissance et qui pousse les travailleurs à un travail monotone, qui empêche le développement personnel de chacun. Or les individus ont besoin de ce travail, qui leur représente leur porte de survie. La glorification du travail serait donc un moyen politique pour maitriser les individus et empêcher leur développement de raison et dépanouissement, en endiguant leurs capacités personnelles de révolte. Ainsi dans un premier temps nous verrons ce que cherche à désigner lidée de « glorification du travail » ainsi que ses causes. Puis dans un second temps nous
Dans un premier temps nous allons étudier lorigine de lexpression « glorification du travail » et ses causes.
Ce texte est donc une critique de la glorification du travail. Dune part cette glorification conduit lhomme à travailler sans la possibilité de sépanouir, notamment car les conditions de travails de lépoque st très éprouvantes, et la possibilité pour le travailleur de sortir de cette fatigue accumulée est quasiment inexistante. Le texte vise donc les discours qui idéalise le travail, et qui considère quil est le moyen pour la société de se dépasser. Derrière cette louange, « la peur de tout ce qui est individuel » est induite. Et la peur provient de la société. Toute société préfère luniformité et nie lindividu pour assurer une cohésion de groupe. Lindividuel est égoïste et insociable, donc difficile a géré et à contrôler.
De plus, on remarque que le travail est tout dabord une dépense dénergie physique phénoménale, ainsi quintellectuelle(L-7). Le travail est pénible, fatiguant, il est peine ainsi que souffrance, cest un « dur labeur du matin au soir ». Cette fatigue engendre des conséquences horribles sur lindividu, mais procure de nombreux avantages à la société en elle-même. Ce travail consomme lénergie, tout comme le temps, les journées à lusine commençaient très tôt le matin pour finir tard le soir, avec quune moindre pause, toujours pour plus optimisé le rendement de lusine. Sa conscience est donc « bridé », il lui est plus difficile de développé raison, désirs et indépendance ( L.5-6), tout comme il na plus de temps pour la réflexion, la médiation, la rêverie ou autre sentiments, car toute ses actions sont dictées et faites à sa place. Lindividu est conditionné au travail ainsi quà la soumission et au refus de lindépendance.
Le travail nest plus devenu une nécessité pour vivre, puisque désormais on travaille pour vivre. Cest un moyen pour gagner un salaire indispensable (l.9), afin de survivre : Manger, se vêtir, se loger.
Dans un seconde temps, nous allons remarquer que Nietzsche cherche à montrer que lindividualité est réprimé dans une cette société.
Cependant lauteur ne contredit pas directement le discours, il montre à quel point il est hypocrite car il masque ses véritables motivations, et il analyse ses arrières pensées pour le critiquer. Et retient une idée : En quoi le travail, notamment en usine, est un moyen de contrer toute action individuel ?
Dune part, pour Nietzsche cest bien plus quun enjeu économique, il se trouve dautres raisons plus générales. La société de masse sest créée à partir de la révolution industrielle, a la nécessité de se perdre dans la masse, car celle-ci est indifférente. Cependant lindividu lui a des intérêts particuliers, une volonté dagir et des souhaits à défendre. Quant à la masse, elle est regroupée autour dun intérêt commun, et est donc une multitude desprits facile à contrôlé. Par un système de division, le travail donne à lindividu un système dinterdépendance sociale, lintègre et lui propose donc de construire cette société. Le travail se veut novateur de recherche de lintérêt collectif au-delà dun but égoïste dun seul homme. En effet, avec les conditions déplorables du travail en usine au XIX eme siècle, le travail avec son dur labeur possède une fonction de surveillance et permet de canaliser les individus. Il possède tout autant une fonction policière qui occupe lindividu, le soumets, et lépuise pour le détourner dautres but que ceux que la société impose. Nietzsche monte que le travail enlève le goût de lindépendance car il place dans la perspective de lintérêt social et non dans la perspective de la vie personnelle. Anéanti par sa peine et ses efforts, les travailleurs nont pas lidée ou le loisir de se révolter ou de contester lordre établi.
De plus, lautre nous montre que la valorisation du travail est liée à une idée de la sécurité qui survalorisé dans les sociétés modernes. Accorder une valeur trop grande à la sécurité peut impliquer un désir de contrôle de masse des individus. Ainsi, lauteur voit à travers les sociétés « où lon travaille dur en permanence » des sociétés qui prône la sécurité (L0-10)en « divinité suprême » et qui ont peur de lindividualité. Cependant elle nasservit que ceux qui létaient déjà par lappât du gain toujours plus intense.
Pour finir Nietzsche reproche la constante nécessité de laugmentation de la production, de la croissance et lenrichissement matériel des sociétés capitalistes industrielles. Lauteur est attristé par ce sacrifice des individus, le sacrifice de valeurs intérieures individuelles de chacun, causé par la glorification du travail dans les sociétés développées. Cette critique du travail souhaite bien nous dirigé cers une affirmation de la liberté individuelle ainsi que les valeurs de chacun.
Voilà merci j'ai conscience du travail que ca peut représenté pour vous de me relire et je vous en remercie grandement !
Merci !
Bonne soirée !