Bonjour
Voilà j'ai un commentaire de philo à faire sur une partie du chap 3 de l'être et le Néant de Sartres...Le prof nous a donné un plan qu'il voudrait qu'on applique.
I] L'amour d'objet.
On ne peut modéliser l'amour d'autrui et l'amour d'objet.
II] Une liberté ne peut pas être aimé.
Pour le I], il faut que je fasse une différence entre l'amour d'objet et l'amour d'autrui mais dans ce texte il ne parle pas de l'amour d'objet ?? Objet et autrui son bien de notion différente ?
Pour le II], je suis complétement perdue..
Si vous pouviez me donner quelques tuyeaux, c'est mon premier commentaire de philo alors...
Voici le texte ;
« Il arrive qu'un asservissement total de l'être aimé tue l'amour de l'amant. Le but est dépassé : l'amant se retrouve seul si l'aimé s'est transformé en automate. Ainsi l'amant ne désire-t-il pas posséder l'aimé comme on possède une chose : il réclame un type spécial d'appropriation. Il veut posséder une liberté comme liberté.
Mais, d'autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté qu'est l'engagement libre et volontaire. Qui se contenterait d'un amour qui se donnerait comme pure fidélité à la foi jurée ? Qui donc accepterait de s'entendre dire : " Je vous aime parce que je me suis librement engagé à vous aimer et que je ne veux pas me dédire ; je vous aime par fidélité à moi-même ? " Ainsi l'amant demande le serment et s'irrite du serment. Il veut être aimé par une liberté et réclame que cette liberté comme liberté ne soit plus libre. Il veut à la fois que la liberté de l'Autre se détermine elle-même à devenir amour - et cela, non point seulement au commencement de l'aventure mais à chaque instant - et, à la fois, que cette liberté soit captivée par elle-même, qu'elle se retourne sur elle-même, comme dans la folie, comme dans le rêve, pour vouloir sa captivité. Et cette captivité doit être démission libre et enchaînée à la fois entre nos mains. Ce n'est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l'amour, ni une liberté hors d'atteinte : mais c'est une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu. » (Sartre, l'Etre et le Néant, III, 3 pp. 434-435, Amour et Liberté)
Merci