Pour un réel quelconque, on peut l'approcher par une suite de plus en plus précise, en prenant son écriture en base décimale.
Par exemple pour

:
U0=1
U1=1.4
U2=1.41
...
U8=1.41421356
...
etc infiniment.
Là c'est une suite simple à écrire à la main, mais pas très élégante du point de vue mathématique. C'est néanmoins la suite idéale pour introduire le sujet.
Tu peux parler de dichotomie, pour approcher n'importe quel nombre plus petit que 1
Par exemple pour

U0=1 : X est plus proche de 1 que de 0, donc on commence avec 1
U1=1-1/2=1/2 : on ajoute ou on retranche 1/2 , pour se rapprocher de X
U2=1/2+1/4 =3/4: on ajoute 1/4, parce que X est plus grand que 1/2
U3=3/4-1/8 : on retranche 1/2, parce que X est plus petit que 3/4
etc
A chaque fois , on fait une division par 2, on a une valeur approchée de plus en plus précise.
Le mot dichotomie vient du grec dikhotomia, qui veut dire "division en 2 parties"
J'ai tapé PI limite de suite sur Google ... je suis arrivé sur cette page
https://www.pedagogie.ac-nantes.fr/mathematiques/enseignement/groupe-de-recherche/2017-2019/en-route-vers-pi-1121427.kjsp?RH=1160079471359où on propose 3 suites qui amènent à pi
La suite 1 -1/3+1/5-1/7+1/9-1/11 etc etc tous les nombres impairs, en changeant de signe à chaque fois.
Plus on calcule de termes, plus on se rapproche de Pi.
Des suites construites avec les nombres entiers et qui conduisent vers Pi, il y en a plein,
En 5 minutes, tu ne pourras pas parler de tous ces exemples ... mais tu seras armé pour répondre à des questions ouvertes sur le sujet.