C'est bien la limite de roche, oui.
On prend un satellite sphérique de rayon

et de masse

.
Une distance

sépare le centre de la Terre et le centre du satellite. On estime que le satellite ne tourne pas sur soi-même.
Maintenant, prenons les cas extrèmes. On considère 3 éléments de masse
dm situés à la surface du satellite la plus proche-lointaine de la terre, et au centre du satellite.
La terre tire sur l'élément de masse du satellite qui lui est la plus proche avec une force valant
^2})
Et sur la face la plus lointaine avec une force valant
^2})
Le centre du satellite est lui tiré avec une force de
^2})
Donc, si l'on veut bien, le centre du satellite a l'impression que la face plus proche est tiré vers la terre, et que la face la plus lointaine est poussée dans la direction opposée (puisque le centre ressent une force supérieure à la face lointainte ). On peut s'en convaincre avec F_1 - F_2, et F3 - F_2.
On voit donc que le satellite, depuis son centre, se sent 'écartelé', c'est ce qu'on appelle la force de marrée.
Qu'est-ce qui le tient ensemble ? Sa propre force graviationnelle. la masse du satellite tire sur les échantillons dm avec une force

On considère seulement

, car la face proche est tirée plus violamment loin du satellite (et par rapport au satellite, d'ou le

) que l'extérieur, donc casse plus vite (au sens que c'est cette face qui impose la limite inférieure sur r_0). Il existe un r_0 tel que

, donc que la graviation propre du satellite n'est pas assez forte pour retenir l'élément de masse dm au bord du satellite. Boum, ça éclate.

^2} - GM_t dm \frac{1}{r_0}^2)
On approxime par r_s petit devant r_0

D'où
^{1/3})
Et donc si on a à faire a des corps sphérique, on réduit à
^{1/3})
comme l'avait dit Zweig (ici ton K =

).
D'autre approximations donnent d'autres constantes, mais celle-ci est assez simple.
A+
PS: Si c'était vraiment une olympiade, j'voudrais bien voir la gueule des réponses, parce que l'information 'orbite circulaire', c'est de la bonne intox.