Quand on mélange deux entités pures, A et B, on détruit tout ou partie des interactions originales présentes dans A pur et B pur (les interactions A-A et les interactions B-B) pour former de nouvelles interactions (interactions A-B). Si l'énergie libérée par la destruction des interactions initiales est compensée exactement par l'énergie consommée par la création des nouvelles interactions (bilan énergétique nul) alors, le mélange est idéal. Cela se traduit par une équivalence entre l'activité et la fraction molaire (ou la concentration molaire, c'est selon l'état de référence choisi, à savoir constituant pur ou solution molaire), c'est à dire un coefficient d'activité valant toujours 1.
Comme on peut l'imaginer, ce type de mélange idéal n'existe pas (il faudrait une chance inouie), ou alors c'est que rien ne se mélange (par exemple eau+heptane, on a deux phases non miscibles et il ne se passe rien de significatif car la proportion de molécules d'eau passant dans la phase heptane et inversement est négligeable). Dans un mélange réel, les coefficients d'activité ne sont pas égaux à 1 et de l'énergie est libérée ou consommées quand le mélange est réalisée (par exemple, eau+DMSO --> ça chauffe fort, hexane+acétate d'éthyle --> ça refroidi).
On trouve néanmoins des situations où un mélange se comporte de façon idéale : les mélanges où l'un des deux constituants est très minoritaire, type solution diluée par exemple. En effet dans ces cas là, la quantité de nouvelles interactions produites par le mélange est négligeable devant le nombre d'interactions initiales quasiment inchangée du constituant majoritaire. Le coefficient d'activité tend vers 1 quand la composition tend vers celle d'un constituant pur.
m@ch3
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