par beagle » 07 Aoû 2014, 16:02
conclusion 2:
mon sentiment sur la suppression du symbole implique et de sa rédaction au collège lycée,
est que c'est une fausse bonne idée,
un faux progrès.
le implique pose problème on le reporte à plus tard, mais pas que, on le glisse sous le tapis puisqu'en fait il existe dans le raisonnement courant .
cela me fait penser à l'enseignement de la soustraction en primaire.
nous avons eu des didacticiens et des pédagogues qui nous disaient ceci:
la soustraction est une notion difficile. Et c'est vrai.
la solution a été de reporter la soustraction au plus tard possible.
Nous avons en France reporté la soustraction, non faite au CP,
en CE1 ou Ce2 je ne sais plus.
avec l'idée suivante, n'introduisons pas la soustraction comme un machin qui enlève.
la soustraction ce sont tous les problèmes de complément.
introduisons la soustraction comme étant le résolveur du complément.
Bref, au lieu d'avoir un truc simple qui permet un repérage spatiotemporel simple,
addition j'avance j'augmente, soustraction je recule , j'enlève.
En fait on peut tout faire avec ce truc .
ben non, pendant un an ou plus la soustraction était une addition à trou.
dans les cahiers d'enseignement il était demandé à ma fille faut-il faire la soustraction en avançant ou en reculant, que des trucs comme cela.
bref, au lieu de laisser la soustraction ètre un opérateur assez simple,
la soustraction était un ensemble , le complément,
enfin bref, au nom de la difficulté de la soustraction,
de la volonté de la présenter uniquement à un moment où l'élève ne l'attend pas,
on faisait comme vous le faites pour le signe implique, on verra plus tard et là on mettra tout.
alors que le implique peut se construire au long des études.
bref, pour la soustraction, un gouvernement réactionnaire l'a remise au CP au mème moment que l'addition.
fort heureusement.
alors sur le implique,
il n'est pas scandaleux de voir l'existence de problèmes,
et d'essayer d'y apporter une solution.
sauf qu'un changement doit observer les bouleversements , les changements associés.
et qu'un retour au bour de X années de la réflexion devrait dire on a bien fait de changer car, on n'a finalement pas eu raison car ...
allez, la suppression du implique au lycée doit bien ètre un de ces faux progrès...
ce n'est que mon petit avis.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.