En fait, j'ai quelques doutes sur ta formule ; disons plutôt que je ne comprends pas bien à quoi correspond PMT (est-ce PMT pour paiement ?). Je parviens presque à retrouver ta formule, comme tu vas le voir ici. J'ai renommé tes variables : j'appelle C un capital emprunté au taux t par période, remboursé partiellement en n périodes avec une somme constante R
à la fin de chaque période. J'ai mis en gras "à la fin" car je soupçonne que PMT serait plutôt un paiement
au début de chaque période ! (je trouve cela très illogique, car à quoi cela sert-il de préter C à une personne s'il doit immédiatement rembourser une partie de C, mais bon ...il se trouve que c'est ma seule explication à la différence entre la formule à laquelle j'aboutis et ta formule !)
Après une période on rembourse R. On peut considérer quon rembourse une certaine partie

du capital C avec ses intérêts. Comme une seule période sest écoulée cette somme

est devenue
)
et cest cela quon paie. Donc
)
et

. Ce qui reste dû, cest la partie du capital qui na pas encore été remboursée, cest-à-dire

, partie qui a elle aussi été productrice dintérêt. Donc la somme
\times (1+t))
reste due.
Faisons le bilan :
Après une période : la somme restant due est :
\times (1+t))
soit
\times (1+t)=C\times(1+t)-R)
Je sais bien que pour le public non averti (ce qui inclut les guichetiers de ma banque), on ne présente pas les choses comme cela. On préfère dire quon doit payer les intérêts du capital total C sur une période, soit Ct, et quon diminuera le capital ensuite de la différence entre le remboursement R et ces intérêts. Cela se traduit par :
Intérêts sur la période : Ct
Partie du capital remboursée : R-Ct
Capital restant dû après une période : C (R-Ct) = C(1+t)-R
On constate évidemment que les deux façons de voir les choses sont strictement identiques : dans les deux cas la somme restant due après une période est la même :
-R)
. Simplement la banque dit que je dois un capital de C(1+t)-R et que je nai pas dintérêts en retard, alors que moi je dis quil me reste à régler une part
)
du capital initial, avec ses intérêts sélevant à
t)
. Le total est le même : largent na pas dodeur, un sou est un sou.
La raison pour laquelle je préfère mon approche, est que dans ce cas le calcul devient très très simple. Je continue.
Après deux périodes, on rembourse R. On peut considérer quon rembourse une certaine partie

du capital C avec ses intérêts. Comme deux périodes se sont écoulées cette somme

est devenue
^2)
et cest cela quon paie. Donc
^2)
et
^2})
. Ce qui reste dû, cest la partie du capital qui na pas encore été remboursée, cest-à-dire

, partie qui a elle aussi été productrice dintérêt. Donc la somme
\times (1+t)^2)
reste due.
On note que

, que
^2})
et de façon générale
^k})
quelle que soit la période k.
Et ainsi de suite pendant n périodes.
Au bout de n périodes la somme restant due est donc :
\times (1+t)^n)
Mais il se trouve que les

sont une suite géométrique, dont chacun sait quil est facile dévaluer la somme ! Appelons S cette somme.
^k})
Pour faciliter la lecture, je vais éviter les signes de sommation. On peut réécrire comme ceci :
^1}+\frac{R}{(1+t)^2}+\frac{R}{(1+t)^3}+\cdots +\frac{R}{(1+t)^n})
^n}[(1+t)^{n-1}+(1+t)^{n-2}+(1+t)^{n-3}+\cdots +1])
^n}[\frac{(1+t)^n-1}{(1+t)-1}])
^n}[\frac{(1+t)^n-1}{t}])
Reprenant le calcul général on peut écrire que la somme restant due au bout de n périodes est :
\times (1+t)^n)
\times (1+t)^n)
^n}[\frac{(1+t)^n-1}{t}])\times (1+t)^n)
On s'aperçoit alors que cette formule peut être manipulée jusqu'à ressembler étrangement à la tienne, à condition de changer les noms de variables...
^n}[\frac{(1+t)^n-1}{t}])\times (1+t)^n)
^n} = C-\frac{R}{(1+t)^n}[\frac{(1+t)^n-1}{t}]))
^n} = \frac{R}{t}\times (1-(1+t)^{-n}))
^n}) = R\times (1-(1+t)^{-n}))
^n})}{1-(1+t)^{-n}})
^n})}{(1+t)-(1+t)^{1-n}})
On voit que non pas R mais
})
semble exactement égal à la variable PMT de ta formule, à condition d'appeler D "fv" (comme future value ?), d'appeler t "i", d'appeler C "pv" (comme present value ?) :
^n})}{(1+i)-(1+i)^{1-n}})
ou
^n})\times \frac{i}{(1+i)-(1+i)^{1-n}})
Ceci est donc à comparer à ta formule :
^n})\times \frac{i}{(1+i)-(1+i)^{1-n}})
Il semble donc que ce que j'appelle R est égal à
)
et ceci correspondrait à un paiement FMT qui serait fait au début de chaque période et non à la fin.
Quoi qu'il en soit, je pense que ma première réponse reste valable. En écrivant la formule comme ceci :
-(1+i)^{-n}}{pv-\frac{fv}{(1+i)^n}})
et en réécrivant en donnant deux noms différents

et

aux termes i de la formule :
-(1+i_0)^{-n}}{pv-\frac{fv}{(1+i_0)^n}})
Puis, de façon plus générale, en considérant la suite

, définie par :
-(1+i_k)^{-n}}{pv-\frac{fv}{(1+i_k)^n}})
On définit une suite qui sera convergente si le premier terme

que tu dois choisir au départ n'est "pas trop éloigné" de la solution. Et la limite de cette suite sera la valeur i que tu cherches.
Mon expérience m'a appris que la suite convergeait vite (une dizaine ou une vingtaine d'itérations) si n est grand (ex: 180 mensualités), et assez lentement pour un prêt à court terme (24 mensualités). En tout état de cause, l'usage d'une calculatrice programmable ou d'un PC ma semble précieux, parce faire 200 itérations de tels calculs à la main, c'est dur !