par Anonyme » 30 Avr 2005, 17:59
Le 25/11/2004 16:00, Nicolas Le Roux a écrit :
>
> Sinon, pour assouvir la curiosité de certains, la bijection est la
> suivante:
>
> Soit un élément (x,y) du plan, x et y étant écrit sous forme décimale
> illimitée (on va écrire une bijection de ]0,1[^2 dans ]0,1[, c'est plus
> simple)
Plutôt ]0,1]^2 dans ]0,1] (voir plus loin)
> Alors f(x,y) est la concaténation du développement décimal de x jusqu'à
> son premier terme non nul (il existe forcément puisque nous avons pris
> l'écriture décimale illimitée), puis du développement décimal de y
> jusqu'à son premier terme non nul, puis du développement décimal de x
> entre le chiffre suivant le premier terme non nul et le deuxième terme
> non nul ...
>
> Ex:
>
> Si x = 0,0001203...
> et y = 0,2104...
>
> Alors f(x,y) = 0,00012210304
Je me suis demandé pendant un moment pourquoi tu choisissais cette
définition compliquée au lieu de prendre simplement un chiffre de x,
puis un chiffre de y, puis un chiffre de x, puis un chiffre de y, etc.,
sans faire un cas particulier pour les 0.
Et puis j'ai compris que pour f(x,y) = 1/11 = 0,0909090909... cela donne
x=0,00000... et y=0,99999... ce qui contredit plusieurs hypothèses
(nombres entre 0 et 1 exclus, écriture décimale illimitée).
Malgré tout, il reste un problème pour f(x,y) = 11/111 = 0,099099099...
qui donne x = 0,09090909... = 1/11 mais y = 0,99999... = 1. J'ai
l'impression que ce problème disparaît si on accepte 1 partout.
Qu'en penses-tu ?
--
Olivier Miakinen
Non, monsieur le juge, je vous le jure : jamais je n'ai cité
Bruxelles dans ma signature.