Marcet003 a écrit:Merci pour ta réponse.
En fait, par le thm. spectral on peut trouver une base orhtogonale de vecteurs propres pour toute matrice symétrique de l'espace réel. Il est ensuite suffisant d'avoir un espace euclidien pour que la base de Sylvester soit une base orthonormée, car un espace euclidien est muni d'un produit scalaire qui est defini positif et donc il est toujours possible de normer les vecteurs propres pour Q la forme quadratique associée au produit scalaire.
J'ai l'impression qu'il y a quelques confusions dans l'ordre dans lequel on considère les objets. Lorsque tu dis qu'une matrice symétrique est diagonalisable dans une base orthogonale c'est qu'on a déjà une structure d'espace euclidien. Il s'agit de

muni du produit scalaire usuel.
Lorsque tu considères un espace euclidien
)
quelconque et que tu fixes une base orthonormée (par exemple avec Gram-schmidt) alors tu as une isométrie
)
qui te permet d'identifier les endomorphismes autoadjoints de
)
comme des matrices symétriques ; il s'agit simplement de la matrice de ces endomorphismes dans la base choisie.
Marcet003 a écrit:Pour un espace pseudo euclidien non euclidien, la forme Q est non dégénérée mais ni positive, ni negative, (car sinon c'est un produit scalaire et l'espace est euclidien). La signature de Q est alors (p,q) avec q >= 1 et une il n'existe pas de base orthonormée pour Q mais seulement une base orhogonale.
Dans ce cas le théorème est faux. Si tu considère

muni de la forme bilinéaire symétrique de forme quadratique
=x^2-y^2)
de signature
)
alors les endomorphismes autoadjoints correspondent aux matrices de la forme

. Maintenant si tu considère n'importe quelle rotation d'angle

sa matrice est de cette forme et ces rotations ne sont jamais diagonalisables (pas de droite stable). Donc aucun espoir d'avoir un analogue du théorème spectral sans la positivité.