"PS : black Jack = Jamo (de l'ile des math)"
Pas du tout, mais peu importe.
"parce que quand tu étais à l'école on t'a gavé passivement sans que jamais tu n'ailles par toi-même apprendre et t'approprier les savoirs ...)"
Pas vraiment ... mais à la lointaine époque où j'étais à l'école :
- On passait en moyenne 36 h (des vraies de 60 min) par semaine en classe, soit près de 40 % en plus qu'aujourd'hui où il parait que nos pauvres petits sont fatigués par les rythmes scolaires effrénés
Mais cela permettait (jadis) de voir une quantité de matière bien plus importante et de manière bien plus approfondie qu’aujourd’hui.
Tous les exercices (Math) demandaient un raisonnement global … alors qu’aujourd’hui on découpe généralement les problèmes, même archi simples, en une multitude de sous questions … qui amènent au but final sans aucun besoin de raisonnement un rien suivi et global.
Et puis, on voudrait que « de temps en temps » l’élève soit capable de mener seul un raisonnement qui demande quelques étapes, fussent-elles élémentaires.
Et bien entendu, c’est l’embardée.
Donc, quand je vois un élève qui pédale dans la choucroute en ne comprenant pas la piste qu’on tente de lui indiquer … et que cela va manifestement continuer (en conséquence du style d’enseignement actuel où on ne prône absolument plus un raisonnement global et que donc l’élève Lambda ne voit absolument pas ce qu’il y a d’utile dans la piste indiquée pour pouvoir poursuivre son chemin), je donne un raisonnement plus complet que l’élève aura, s’il le désire, le loisir d’essayer de comprendre et en profiter.
C’est loin d’être la panacée universelle mais s’impose avec le style d’enseignement actuel.
Donner des pistes qui ne sont manifestement pas comprises et devoir redonner une nouvelle indication à chaque pas de la résolution … amène au but mais sans que l’élève ait le moins du monde augmenté son capital raisonnement… Tout comme suivre les indications de son GPS à chaque carrefour n’a jamais donné à personne le sens de l’orientation.
Les 2 méthodes (pistes et solutions plus élaborées) sont mauvaises pour les raisons évoquées ci-dessus et pour plein d’autres.
Mais les 2 peuvent contribuer (un peu) à faire progresser si l’élève veut s’en donner la peine.
Pour les pistes : en tentant, quand l’exercice est résolu (mais évidemment où le raisonnement global a été absent du travail de l’élève), d’essayer de comprendre le pourquoi de toutes les épates (mais cela ne se fait pas parce que arrivé à la fin grâce au GPS, l’élève pense y être arrivé … alors qu’il a loupé l’essentiel)
Pour les solutions plus complètes.
Raté (et ce sera souvent le cas), si l’élève se contente de recopier.
Mais, ici, il est clair, même pour l’élève, que le travail qu’il a à faire s’il veut progresser et de comprendre le cheminement de la solution.
... Et ce qui serait, à mon sens, encore plus profitable serait de donner plusieurs méthodes de résolutions augmentant ainsi les chances que l'élève en trouve une avec laquelle il est plus réceptif.