"FGeoffrey" a écrit dans le message de news:
527a39f64f82342bcbe21d7ab37cda05@news.teranews.com...
> Mon énoncé n'était pas assez précis; je le reformule donc:
> Soit P un plan affine euclidien P (donc sur le corps R) et une bijection F
> de P dans P tel que :
> Pour toute droite D du plan, F(P) est une doite.
> Montrer que F est affine.
>
>Je trouve quelque chose assez compliqué : je me demande s'il n'y a pas plus
simple
1) Montrer que F conserve le parallélisme (si D et D' sont parallèles, alors
F(D) et F(D') sont parallèles) : cette propriété vient de l'injectivité de F
2) Soit M un point fixé et (u,v) une base du plan. Il faut montrer que pour
tout (x,y) de R^2, F(M+xu+yv)=F(M)+xU+yV (avec U et V deux vecteurs
constants)
F transforme D=M+Ru en une droite D', passant par F(M). Appelons U un
vecteur directeur de D' : pour tout x de R, il existe g(x) dans R tel que
F(M+xu)=F(M)+g(x)U
On fixe maintenant x.
F transforme D(x)=M+xu+Rv en une droite D'(x) passant par F(M+xu), et la
direction de D'(x) est indépendante de x d'après la propriété 1) : soit V un
vecteur directeur de D'(x).
Il existe une fonction h de R^2 dans R telle que pour tous x,y :
f(M+xu+yv)=f(M)+g(x)U+h(x,y)V
En faisant le même raisonnement mais d'abord en faisant varier y, on obtient
: f(M+xu+yv)=f(M)+g'(x,y)U+h'(y)V, où g' est une fonction de R^2 dans R et
h' une fonction de R dans R.
Comme F est surjective, (U,V) est une base du plan, donc pour tous (x,y) :
g(x)=g'(x,y) et h(x,y)=h'(y).
On peut écrire en renommant les fonctions : F(M+xu+yv)=F(M)+g(x)U+h(y)V (g
et h sont des bijections de R dans R)
Pour simplifier j'écris F(x,y)=(g(x),h(y))
Il ne reste plus qu'à montrer que g et h sont linéaires.
Soit M0=(x0,y0) et M1=(x1,y1) et r un réel. Posons M2=r.M0+(1-r).M1
On a F(M2)=[g(r.x0+(1-r).x1),h(r.y0+(1-r).y1)].
D'autre part, M2 est sur la droite (M0M1), donc il existe i(r) un réel tel
que F(M2)=i(r)F(M0)+(1-i(r))F(M1), donc en identifiant les composantes :
Pour tous (x0,x1,r) : g(r.x0+(1-r).x1)=i(r).g(x0)+(1-i(r)).g(x1), idem avec
h
On arrive rapidement à i(r.x0+(1-r).x1)=i(r).i(x0)+(1-i(r)).i(x1)
Là je suis bloqué : je me demande s'il ne manque pas une hypothèse de
continuité sur F
On veut arriver à : pour tout r, i(r)=r