GaBuZoMeu a écrit:De même, ton exemple veut dire que si x²=4, on peut en déduire avec certitude que x=2. Sans x=2, pas de x²=4
Ben non, justement ma phrase ne dit pas que si x²=4 on en déduit que x=2, elle dit exactement le "sens contraire" : parce que, ou puisque, x=2 (donc ce qui signifie que quelque part, ailleurs, j'ai obtenu x=2), alors je suis sûr que x²=4.
Totalement différent de "parce que x²=4, je suis sûr que x=2", ou, exprimé dans l'autre sens, "vous pouvez être certain que x=2 parce que x²=4", ce qui est faux dans IR.
Et justement, montrer ces deux phrases, réfléchir à leur sens, à ce qu'on a voulu dire, à l'erreur d'interprétation qu'on peut faire, à la confusion qu'il peut en résulter, donc à la clarté de l'expression qu'on doit avoir pour éviter ces confusions, cela fait également parti de l'apprentissage des maths. Un des volets des objectifs donnés par l'éducation nationale est "communiquer" et si cet exemple permet de comprendre le sens de la causalité avec le "parce que", ou bien le risque de confusion possible, c'est autant de gagné.
Et par ailleurs, "dans la vraie vie" de nombreuses personnes font ce type d'erreur de raisonnement, soit de bonne foi (et arrivent à des conclusions fausses, donc prennent des décisions incorrectes, j'ai du vécu en entreprise à ce sujet), soit à des fins de manipulation.
Il n'y a que 10 types de personne au monde : ceux qui comprennent le binaire et ceux qui ne le comprennent pas.