yos a écrit:Pour terminer,
je réponds à la remarque d'El Gato qui porte un jugement de valeur bien péremptoire sur les fonctions multiformes et leurs déterminations complexes, qui sont d'usage constant en math. L'invention par Riemann des surfaces qui portent son nom ont parfaitement permis de travailler avec ces fonctions.
Non. Les fonctions multiformes ne sont plus utilisées en math pures depuis longtemps. Pour cela, consulter l'introduction du chapitre 9 du tome 1 des "Elements d'Analyse" de J. Dieudonné (chapitre intitulé: "fonctions analytiques"), qui contient en outre une interessante discussion sur le caractère parfaitement inepte d'une définition de
en terme de "fonction multiforme".
On peut parfaitement manipuler des fonctions holomorphes f telles que
, g autre fonction holomorphe sans jamais parler de fonction multiforme.
La théorie des surfaces de Riemann contient justement la solution à toutes les impasses des fonctions dites "multiformes". Cette théorie permet de se passer de telles "fonctions".
Fondamentalement, dans le plan complexe, la possibilité d'inverser "dépend de la forme" de l'ouvert sur lequel est défini une fonction.
Le cas des ouverts simplement connexes ne pose pas de problème. Mais dès que l'ouvert n'est plus simplement connexe, des phénomènes étranges se produisent: une fonction peut avoir une racine carrée sans avoir de Log etc.
Une solution correcte à ces problèmes passe par des outils de topologie différentielle, et non pas par des "fonctions multiformes", dont la définition contredit la notion même d'application, et qui a le principal défaut de conduire aux problèmes évoqués par Nicolas_75, plus bien d'autres encore.
En d'autres termes: on n'inverse pas facilement dans un revêtement à une infinité de feuillets.