mathelot a écrit:comment fait on pour passer d'une famille génératrice d'un s.e.v F
aux équations ?
i) extraire une base de F
ii) l'orthogonaliser par Schmidt
iii) la compléter en une base orthogonale de l'espace E
iv) écrire qu'un certain nombre de produits scalaires sont nuls
en fait trouver G tel que

?
Perso, je préconise (dans un premier temps) de savoir le faire "à la main complet", c'est à dire en écrivant que :

Tu regarde l'égalité finale comme un système d'équation en

(donc en considérant les coordonnées de X comme des paramètres) et tu cherche à quelle condition (sur les paramètres) le système admet au moins une solution

.
Dans la pratique, tu utilise donc bêtement la méthode du pivot de Gauss pour savoir à quelle condition un système (à paramètres) admet au moins une solution et c'est super simple vu que les paramètres sont uniquement dans les "constantes" du système.
Une fois que ça, c'est bien acquis (donc "pur calculs"), on peut commencer à voir que, dans un certain nombre de cas, on peut se dispenser d'une partie des fastidieux calculs, par exemple dans le cas que tu signale où E est muni d'une structure euclidienne et où, dans le cas d'un hyperplans F de E, déterminer une équation de F revient à chercher un vecteur normal de l'hyperplan en question. Si on a affaire à du F "plus petit" que de l'hyperplan, on peut effectivement (et c'est en fait ce que tu fait) tenter de voir F comme une intersection d'hyperplans mais c'est pas forcément plus rapide que la méthode "pur calculs" et ça a le gros inconvénient de ne marcher que dans de l'Euclidien.
On peut aussi fréquemment utiliser le théorème du rang qui permet de savoir d'avance le nombre d'équation dont on a besoin.
Enfin, une fois qu'on a pas mal de bouteille, on peut comprendre que, de donner une famille génératrice de F, ça revient à présenter F comme image directe d'une application linéaire f (celle de

dans E qui à
)
associe

) alors que donner des équations de F, ça revient à présenter F comme noyau d'une application linéaire g (celle de E dans

qui à tout X de E associe
,g_2(X),...g_q(X)))
si les équations de F sont
=0)
pour i de 1 à q).
Le problème du passage d'une forme à l'autre devient celui de la recherche d'une "suite exacte courte", i.e. de f et g tels que Im(f)=Ker(g) avec si possible Ker(f)=0 (i.e. la famille génératrice est en fait une base) et Im(g)=

(i.e. les équations données ne sont pas "redondants")