par Ben314 » 27 Fév 2010, 20:21
L'astuce, c'est celle dont Nightmare parle :
Comme U0 est dans [0,1], il existe un réel V0 tel que U0=sin²(V0).
Essaye de montrer que U1=sin²(qq_chose_de_simple) puis, plus généralement que Un=sin²(qq_chose_de_simple) puis, si tu ne connait pas les valeurs d'adhérences, je te propose à la place de répondre à ces questions :
1) Existe t'il un U0 tel que la suite soit constante ? Si oui, combien de tels U0 y-a-t'il ?
2) Existe t'il un U0 tel que la suite soit périodique de période 2 ? Si oui, combien de tels U0 y-a-t'il ?
3) Existe t'il un U0 tel que la suite soit périodique de période 3 ? Si oui, combien de tels U0 y-a-t'il ?
p) Existe t'il un U0 tel que la suite soit périodique de période p ? Si oui, combien de tels U0 y-a-t'il ?
x) Existe t'il un U0 tel que la suite soit périodique de période 137 mais uniquement à partir du 1000ième terme ?
y) Existe t'il un U0 tel que la suite ne soit pas périodique, même à partir d'un certain rang ?
z) Existe t'il un U0 telse que les termes de la suite soient denses dans l'intervalle [0,1] ?
En fait, cet exercice n'est pas anodin et la valeur 4 est trés particulière...
On sait trés bien étudier les suites de la forme U(n+1)=aUn+b (suites arithmético-géométrique). Mais qu'en est il des suites U(n+1)=a(Un)²+bUn+c ?
Un certain nombre d'entre elles se ramènent (par changement de variable) à U(n+1)=kUn(1-Un) avec k dans [0,4] et U0 dans [0,1]. Le cas k=4 est donc le "max" des suites de ce type.
Tu doit pouvoir trouver tout seul pourquoi ces deux contraintes ( k dans [0,4] et U0 dans [0,1]) puis regarder ce qui se passe pour les "petites" valeurs de k. Lorsque k augmente, cela devient... le bordel (mais un bordel relativement structuré)...
P.S. pour k=4, je ne sais pas comment on peut "trouver" l'astuce Un=sin²(Vn) si on ne la connait pas, mais ce type d'astuce ne marche que pour k=4 (à ma connaissance...)
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius