Bonjour,
J'ai réalisé que le SEV auquel appartient la solution particulière n'intersecte pas le SEV de la solution homogène. En effet, on n'est pas limité à
.
En revanche, je me pose toujours la question de comment on trouver le SEV (notons-le U) auquel appartient la solution particulière. En particulier, cette solution particulière étant une combinaison linéaire de la base (formée de deux vecteurs) de U, elle comprend, j'imagine, deux constantes.
On aurait alors 4 constantes au total (2 de la solution homogène + 2 de la solution particulière).
Comment déterminer ces 4 constantes, sachant qu'on n'a que deux conditions initiales?
Mettons par exemple que le discriminant de l'équation caractéristique (d'une Equation Différentielle à coefficients constants d'ordre 2, avec un terme de droite non nul) soit positif. Et supposons de plus que le terme de droite est sinusoïdal (exemple :
).
Si on note
les deux racines réelles de l'équation caractéristique, on aurait une solution générale de la forme :
où
sont des constantes.
Un physicien me dirait peut-être que "vu que
pour que le système soit stable, on peut déterminer les constantes
en se plaçant à un temps très grand, où les termes exponentiels de la solution homogène seraient négligeables".
Mais ici, nous traitons bien du cas général où les racines de l'équations caractéristique peuvent être positives comme négatives.
Ou alors se pourrait-il que les constantes
puissent se trouver
sans les conditions intiales. Tandis que
se trouveraient à l'aide des conditions initiales?
Si oui, je ne comprends pas trop la théorie derrière la détermination de
. Je vois bien comment on les détermine par le calcul (en injectant
) dans l'équation différentielle). Mais n'y a-t-il pas une théorie qui sous-tende cette détermination?
A supposer que l'on détermine
en injectant la solution particulière dans l'équation différentielle, cela signifierait qu'on détermine séparément les constantes de la solution particulière de celles de la solution homogène. Or, j'ai plutôt tendance à penser qu'on prend la solution générale (et sa dérivée) à
pour lever l'indétermination sur les constantes.
Merci,
Très bonne journée.